Mon aventure de 5 jours dans les Cerros de Mavecure

Maintenant que tu es bien informé sur les Cerros de Mavecure, il est temps de te faire rêver avec le récit de notre aventure de 5 jours, organisée par l’agence de Mateo.

Prêt pour explorer un coin reculé de la Colombie ?

CONSEIL DE TOM

Mateo, un expert de la nature et alpiniste ayant gravi l’Everest, propose des tours éco-responsables et sur mesure aux Cerros de Mavecure, avec une qualité de service exceptionnelle. Nous avons fait un séjour de 5 jours à Mavecure avec son agence, mais il est aussi possible de choisir un circuit de 4 jours.

JOUR 1 : On est partis à Kenke

Après un vol rapide de 1h30 entre Bogota et Inirida, pour lequel nous avons brièvement paniqué parce que notre vol n’apparaissait pas sur l’écran des départs, nous avons été accueillis par notre guide souriant, Oscar, qui nous a immédiatement emmenés à notre première activité.

Kenke est une réserve naturelle et culturelle qui, malheureusement, n’est pas incluse dans beaucoup de circuits pour les Cerros de Mavicure, ce que je trouve vraiment décevant.

La région du Guainia abrite une grande population autochtone (principalement Curripaco, Sikuani et Puinave), et en visitant ces lieux, tu contribues à préserver cet héritage – un héritage qui a failli disparaître à cause des missionnaires catholiques.

Le parc est géré par la merveilleuse famille d’Oscar et l’histoire d’amour entre son père, originaire de Boyaca, et sa mère, Francisca, pourrait facilement être le scénario d’une série Netflix (aucun spoiler, promis).

Cette visite m’a fait réaliser que la cuisine ici est assez semblable à celle de Leticia (Amazonie), avec des plats comme le Kasabe ou le jus d’Açaí.

Francisca a cuisiné sur un feu de bois toute la matinée pour préparer ce festin. J’étais tellement rassasié que je ne pouvais plus bouger de ma chaise.

CONSEIL DE TOM

Pour éviter de penser (comme nous l’avons fait) que ton vol Bogota-Inirida a été annulé, rends-toi au bon terminal : Puente Aéreo. Garde aussi un peu de liquide pour payer la taxe touristique à ton arrivée à Inirida.

Pour aider la digestion, nous avons poursuivi avec une visite culturelle guidée par Alba et Oscar, parcourant un sentier au milieu des champs de fleurs d’Inirida. Avec leurs pétales blancs en forme de pointes, elles m’ont fait penser à une sorte de petite masse médiévale, mais en plus colorée et sympathique.

Tout au long de cette balade, Alba nous a montré les outils utilisés par ses ancêtres pour la pêche, comme une canne à pêche artisanale qui, grâce à un système de cordes et de tension, se déclenche automatiquement quand un poisson mord. Après tout, un bon pêcheur sait économiser son énergie pour savourer une bière – ou dans notre cas, du jus d’açaí.

Mon moment favori a été quand ils nous ont laissé essayer le tir à l’arc et une énorme sarbacane de 2 mètres sur des cibles – dont l’une se trouvait au milieu d’un étang. Nous avons donc dû utiliser un canoë à une place pour récupérer les flèches. C’est exactement le genre d’expérience que j’adore, car elle m’a fait retourner en enfance, quand j’imaginais être un chasseur-cueilleur dans le jardin de mes grands-parents.

Après avoir maîtrisé l’art de survivre dans la jungle pendant au moins 30 minutes, nous avons découvert un superbe petit étang au cœur de la végétation, avec une eau étonnamment… rouge. Plutôt surprenant, je dois dire. C’est à cause des tannins des racines d’arbres. Heureusement, ça ne laisse pas de traces, ce qui en fait l’endroit parfait pour se rafraîchir et faire de la balançoire.

CONSEIL D’ADRIEN

Que tu choisisses le tour de 4 jours ou de 5 jours, notre partenaire prévoit toujours une visite à Kenke le premier jour

JOUR 2 : UNE AVENTURE EN BATEAU

Après un succulent petit-déjeuner, nous sommes partis pour le port avec Oscar.

Le Guainia est surnommé la « terre des nombreuses eaux », car il est sillonné par des rivières provenant à la fois de l’Amazonie et des Andes. Ici, les bateaux sont le moyen de transport incontournable.

Avant de nous diriger vers les Cerros de Mavicure, notre guide souhaitait nous faire découvrir un lieu fascinant, situé à environ une heure en bateau : L’Estrella Fluvial, où trois rivières se rejoignent pour former le vaste fleuve Orénoque.

Assis à l’avant d’un bateau à moteur, le fleuve était si large que je pouvais à peine distinguer les rives verdoyantes. En chemin, nous nous sommes arrêtés au point de rencontre des rivières Guaviare et Inírida. Le contraste des couleurs était saisissant — comme deux peintures à l’huile qui se mélangent — et c’est aussi un endroit prisé par les dauphins pour se nourrir.

Quand nous sommes arrivés à L’Estrella Fluvial (si large qu’une vue aérienne ne suffirait pas à en capturer toute la beauté), notre bateau nous a déposés sur un rocher, en plein milieu de l’Orénoque. À ce moment-là, j’ai réalisé : « Je vis vraiment quelque chose de hors du commun. » Et ce n’était que le début.

Après avoir joué les Robinson Crusoé, seuls sur un rocher au cœur de l’Amazonie, et avoir nagé dans les eaux rouges de la rivière Atabapo (tout comme à Kenke), nous avons poursuivi notre chemin vers les Cerros de Mavecure, avec une pause dans une communauté pour déguster un repas traditionnel (oui, encore du poisson-chat). Aleja a d’ailleurs failli me convaincre d’acheter une sarbacane de 50 cm, probablement pour m’envoyer chasser au cas où elle aurait un petit creux.

Alors que notre bateau prenait un méandre sur la rivière, nous avons eu notre premier aperçu d’un Cerro. Il se dressait fièrement, majestueux, sur les rives de l’Inírida, surplombant la jungle. Au pied de cette montagne se trouve une petite communauté, établie là depuis longtemps, qui nous hébergera pour les deux prochaines nuits. Bienvenue à El Remanso.

Notre guide nous a présenté Marcelino et Leticia, nos hôtes accueillants pour cette partie de l’aventure. Leur maison est modeste, faite de bois, de bambou, avec un toit en feuilles de palmier (à changer tous les 5 à 7 ans). Un grand espace est aménagé avec une table et des hamacs pour se détendre, une douche extérieure avec un seau, des toilettes fonctionnelles (un luxe que l’on n’attendait pas), et un petit espace couvert avec des tentes et des matelas, notre chambre pour la nuit.

Pour finir la journée, Oscar nous a suggéré de prendre le bateau pour observer le coucher de soleil entre les trois Cerros. Mais à notre arrivée, une grosse tempête s’est levée. Pas de coucher de soleil pour nous.

Par contre, l’atmosphère était chargée d’une énergie naturelle incroyable. Les vents faisaient tourbillonner le sable blanc, créant des nuages et des ravines le long des Cerros, où l’eau ne pouvait s’infiltrer dans les parois de granite.

Pour rester au sec, nous nous sommes abrités dans une petite maison où l’on nous a offert du café chaud, en attendant que la tempête se calme. À notre retour sur le bateau, la nuit était déjà tombée. Le capitaine nous a assuré qu’il pouvait piloter les yeux fermés. Comme nous sommes toujours en vie, je suppose qu’il disait vrai.

CONSEIL DE TOM

Ce que j’ai le plus aimé de ce voyage c’est son côté terriblement authentique et sauvage.

JOUR 3 : RANDONNÉE JUSQU’AU SOMMET DU CERRO

Nous attendions tous ce moment avec impatience : l’ascension du petit Cerro. Selon ton itinéraire et la durée de ton séjour, tu feras la montée soit le matin, soit l’après-midi.

Cependant, Oscar a eu une idée plus excitante : partir à 3h du matin pour admirer le lever du soleil et éviter les autres groupes déjà là-haut (sinon, il faut attendre son tour).

La seule condition : pas de pluie, car les rochers deviennent dangereusement glissants.

À 3h du matin, le réveil a sonné, accompagné par le tonnerre. Mais comme la tempête semblait s’éloigner, nous avons décidé de tenter notre chance.

L’ascension n’est pas très haute (moins de 200 mètres), mais elle comporte quelques passages techniques et fatigants, surtout si tu n’as pas l’habitude de randonner. La première partie est très raide et une corde est à disposition pour faciliter la montée. Heureusement, je n’ai pas réalisé à quel point c’était abrupt car il faisait encore nuit.

Il y avait aussi des échelles de fortune qui nous ont quelque peu surpris. Mais c’est ainsi dans les zones reculées de la Colombie – on fait avec les moyens du bord.

Nous avons atteint le sommet en 1 heure environ, mais certains groupes peuvent mettre 2 à 3 heures s’ils ne sont pas en grande forme.

La vue depuis le sommet du Cerro est spectaculaire. Tel Leonardo DiCaprio, j’avais envie de crier : « Je suis le roi du monde !« .

Devant nous, les deux autres Cerros, encore plus impressionnants, avec la rivière Inírida serpentant à leur pied. Les nuages flottaient, les enveloppant parfois complètement pendant quelques minutes. Au loin, je distinguais d’autres Tepuys émergeant de la mer verte infinie — certains n’ont peut-être jamais été escaladés par l’homme.

Assis là, perdu dans mes pensées, j’ai savouré un morceau d’ananas juteux qu’Oscar venait de trancher.

En descendant, le sentier nous paraissait différent, illuminé par la lumière du jour que nous n’avions pas à l’aller.

L’après-midi s’est déroulée calmement, nous permettant de nous reposer après notre ascension. Nous pris un bain dans le Caño Joaquim, une autre superbe rivière aux eaux rouges, suivi d’un atelier de cuisine avec Lili pour apprendre à préparer du Casabe, un pain de yucca. Je t’assure, ce n’est pas si simple à réaliser !

CONSEIL D’ADRIEN

Cette journée résume parfaitement ce qui distingue notre partenaire local. Ils sortent des sentiers battus pour t’offrir une expérience unique (comme l’ascension des Cerros de nuit) et encouragent une véritable connexion avec les habitants (comme la préparation du Casabe avec eux).

JOUR 4 : ANNIVERSAIRE ET PLAGE DE SABLE BLANC

Aleja s’est réveillée avec une mine dépitée : « C’est mon anniversaire, et il n’y a même pas de pâtisserie ici.« 

Pour elle, pas d’anniversaire sans gâteau.

Heureusement, j’avais tout prévu. La copine d’Oscar nous avait acheté un gâteau trois jours auparavant et on l’a discrètement conservé dans la glacière du bateau. À notre arrivée aux Cerros, je l’ai caché dans le frigo de la seule boutique du coin, qui a de l’électricité grâce aux panneaux solaires offerts par le gouvernement.

Après la fête surprise, Oscar a proposé de nous emmener faire une dernière balade autour des plus grands Cerros. Nous l’avons suivi, avec un autre guide de la communauté, pour marcher autour du Cerro Pajarito, qui signifie « petit oiseau » en espagnol. Personnellement, je pense que « grand oiseau » serait plus approprié, mais j’ai gardé cette réflexion pour moi.

C’était la première fois que nous nous aventurions vraiment dans la jungle du Guainia. Nous étions toujours en Amazonie, mais la forêt n’était pas aussi dense que dans d’autres régions où nous sommes allés, comme Leticia ou Puerto Nariño. En chemin, nous avons vu des traces de cerf et même des empreintes de chat sauvage.

Nous avons passé environ trois heures à marcher autour du Cerro et nous sommes arrivés sur une magnifique plage de sable blanc—le sable était si éclatant que la réverbération du soleil m’a presque aveuglé. D’ailleurs, ici dans le Guainia, le soleil est toujours incroyablement fort, alors protège-toi bien.

Je me suis laissé flotter dans l’eau, porté par le courant, entouré par les trois immenses Cerros. C’était notre dernier moment ici et j’essayais de tout absorber.

Ensuite, notre capitaine est venu nous chercher en bateau pour nous éviter de refaire le chemin à pied. Plutôt sympa, non ?

Après le déjeuner, il était temps de retourner à Inírida.

CONSEIL DE TOM

Si tu choisis le tour de 4 jours à Mavecure, tu manqueras cette expérience. Je te suggère fortement d’opter pour l’option 5 jours — c’est un endroit tellement exceptionnel que chaque moment mérite d’être vécu à fond.

JOUR 5 : Casino secret et pétroglyphes

Notre guide nous avait informés la veille que notre compagnie aérienne avait avancé notre vol à la dernière minute, ce qui signifiait que nous aurions un peu moins de temps ici. Satena (la compagnie) fait souvent ce genre de changement, alors il est important de vérifier tes emails (si tu as internet) ou de demander à ton guide de le faire.

Pour le petit-déjeuner, nous avons traversé le marché, où, à côté des légumes et du poisson, des stands de casino improvisés, comme des roulettes en carton, apparaissaient ça et là. Les locaux étaient très concentrés et prendre des photos était strictement interdit.

Nous avons terminé notre visite du Guainia avec un arrêt au Parc Ruprestre Amarru, où Melbino, le propriétaire, nous a accueillis. Il a consacré sa vie à étudier les pétroglyphes de la région. Pour lui, ils sont les archives de l’ancienne culture indigène, racontant des histoires sur les dieux et l’importance de l’éducation—qui, apparemment, était bien plus stricte à l’époque.


Contacte notre partenaire préféré Pour les Cerros de Mavecure

Voici Mateo. Il a l’air sérieux, mais je te promets qu’il ne mord pas.

Nous avons passé beaucoup de temps à chercher un bon partenaire pour visiter les Cerros de Mavecure. Jusqu’à présent, aucun opérateur à Inírida n’était assez bien organisé (et bilingue) pour répondre à nos attentes.

C’est pourquoi nous avons décidé de fonctionner avec l’agence de Mateo qui est basée à Bogota. Ils ont conçu le tour eux-mêmes en explorant la région et en sélectionnant les partenaires locaux qui leur semblaient les plus intéressants (notamment notre fantastique guide Oscar, qui a énormément contribué à rendre notre séjour mémorable).

Voici un peu plus d’informations sur lui et son agence :

  • Mateo est un guide professionnel et passionné de nature, avec un amour pour l’aventure, le voyage et la durabilité.
  • Il est spécialisé dans les destinations hors des sentiers battus, mettant l’accent sur les expériences en pleine nature et en montagne.
  • Engagé fortement en faveur de la durabilité et de la protection de l’environnement, il veille à ce que les interactions avec les communautés locales et la nature soient toujours éthiques.
  • Son équipe parle couramment anglais, facilitant ainsi la communication pendant l’organisation et tout au long du voyage.
  • Il propose un excellent rapport qualité-prix, en prenant en charge toute la logistique, y compris les hébergements, les transports, les repas et les activités.
  • Mateo prône le respect des cultures et contribue à améliorer la qualité de vie des communautés locales dans les régions visitées.

le contacter est super facile

Nous avons listé ses meilleures expériences pour t’informer des prix et t’inspirer. Tout est personnalisable selon tes préférences—demande-lui directement.

Ce genre de destination se découvre idéalement à travers un tour privé, mais en raison de la logistique, les coûts peuvent être élevés si tu voyages seul ou en couple. Demande à Mateo s’il existe des dates pour rejoindre un groupe—c’est un excellent moyen de partager les frais et l’expérience !

Pour chaque expérience, il y a un bouton « Contacter cet expert ». Un simple clic t’amène vers un court formulaire en ligne (1 minute), ce qui nous permet de te connecter directement et gratuitement avec lui via WhatsApp.

Après ça, tu peux discuter avec lui jusqu’à ce que tout soit à ton goût. Simple, non ?

POURQUOI NOUS FAIRE CONFIANCE ?

Sans vouloir paraître (trop) prétentieux, nous sommes parmi les personnes les mieux informées sur le tourisme en Colombie (nous explorons le pays depuis 2015. Wow, je me sens vieux maintenant). D’ailleurs, tu peux en apprendre plus sur nous sur notre super page À propos 😉

Notre objectif : Te donner un accès facile aux meilleurs experts du pays, pour que tu puisses échanger avec eux et créer une expérience parfaitement adaptée à tes envies. Fini les doutes et les mauvaises surprises.

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