Animaux De Colombie: Une Faune Exceptionnelle
Editeur
Mis à jour le
Quels sont les animaux les plus étonnants de Colombie ? Pourras-tu les voir facilement lors de ta prochaine aventure dans ce pays fabuleux ?
Depuis 2015, j’ai eu la chance de vivre des rencontres incroyables avec des animaux sauvages. Plongeons ensemble dans la richesse de la faune de Colombie et repérons les lieux incontournables pour l’observer.
Nous explorons la Colombie à la recherche des meilleures agences locales du pays, afin de créer un réseau fiable d’experts et d’obtenir des informations pertinentes et inédites pour chaque destination. Notre objectif ? Te permettre de tomber amoureux de la Colombie en toute simplicité.
- En colombie depuis 2015
- + de 1000 Expériences testées
- + de 100 Experts rencontrés
- + 150 Itinéraires optimisés
Les animaux de Colombie faciles à observer
Quels animaux de Colombie verras-tu lors de ta prochaine aventure ?
Singe hurleur – Alouatta seniculus
Le réveil matin colombien.
Aussi connu sous le nom de hurleur roux de Colombie, ce primate du Nouveau Monde est le plus grand des singes hurleurs. Les mâles (50 à 70 cm sans la queue) sont légèrement plus grands que les femelles (45 à 55 cm sans la queue). Son pelage varie du brun au rouge foncé, avec un ventre doré ou orange vif selon l’âge et l’habitat. Il arbore un visage noir sans poils, entouré de fourrure, un nez plat, une mâchoire large ornée d’une barbe épaisse (plus sombre chez les mâles) et un cou robuste.
Sa queue très longue (50 à 75 cm), dépourvue de poils sur la face inférieure de son extrémité, lui permet de s’accrocher efficacement aux branches. Dès l’âge d’un mois, les jeunes utilisent leur queue pour s’agripper à leur mère.
Le hurleur roux de Colombie est principalement menacé par la déforestation, même si l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) le classe parmi les espèces de préoccupation mineure.
Animal diurne et plus actif le matin, le singe hurleur vit dans la canopée des forêts tropicales sèches et humides de Colombie. Son régime alimentaire est principalement composé de feuilles, bien qu’il mange parfois des fruits, des graines, des fleurs, et même de petits animaux.
J’en ai vu beaucoup dans la région de Meta, autour de Maracaibo. Tu pourras aussi les croiser près de Cartagena, en explorant la forêt tropicale sèche ou en faisant du tubing sur le Rio Don Diego à Palomino (sur la côte Est des Caraïbes).
Tu rencontreras les hurleurs roux en groupes de plusieurs individus, principalement des femelles et des jeunes, accompagnés d’adultes. Polygynes, les mâles portent une attention particulière à leurs petits.
Leurs visages sont incroyablement expressifs. Les mâles ont l’habitude unique de hurler à l’aube, des rugissements qui portent jusqu’à 5 km. Crois-moi, tu n’auras pas besoin de réveil ! Ensuite, ils se déplacent en groupe à la recherche d’une nouvelle zone de nourrissage.
Ils restent généralement perchés très haut et détestent la pluie. Par temps pluvieux, tu les entendras hurler encore plus fort, blottis sous des feuilles.
Le soir, chaque groupe pousse des hurlements avant de s’endormir, signalant ainsi leur position aux autres clans. Cela permet de limiter la concurrence alimentaire et de réduire les conflits territoriaux.
© Olinto
Capybara – Hydrochoerus hydrochaeris
Un sympathique cochon d’inde géant.
Le capybara est le plus grand rongeur vivant au monde.
Son corps est robuste et en forme de tonneau, avec des pattes courtes, celles de l’arrière étant légèrement plus longues que celles de l’avant. Il a une tête compacte avec un museau large et plat, de petits yeux en forme d’amande et des oreilles arrondies situées sur le haut. Son pelage est rêche, brun rougeâtre sur le dos, devenant brun jaunâtre sur le ventre, et il est dépourvu de queue.
Les capybaras adultes mesurent généralement entre 1,05 et 1,35 mètre de long et pèsent entre 35 et 65 kg. Les femelles sont plus grandes que les mâles.
Le capybara est assez commun dans l’est de la Colombie, en particulier dans la région des Llanos. On en trouve beaucoup dans les réserves naturelles du Casanare.
Je les ai facilement observés lors de safaris dans les Llanos, soit tôt le matin, soit au crépuscule, lorsqu’ils se rassemblent parfois en grands groupes autour des étangs qui s’assèchent.
Si tu chevauches avec les Llaneros (les cowboys des Llanos), ils te montreront probablement leurs traces dans le sol humide : quatre orteils à l’avant et trois à l’arrière.
Les capybaras sont des créatures sociales qui vivent en groupes de 10 à 30 individus, dirigés par un mâle dominant. Les adultes veillent sur les plus jeunes. Excellents nageurs, ils vivent près des marécages et des plans d’eau, où ils se nourrissent d’un régime herbivore composé de plantes aquatiques, feuilles, écorces, fruits, roseaux et herbes.
Dans les régions où ils sont chassés pour leur viande, les capybaras adoptent un mode de vie nocturne. Dans les réserves protégées du Casanare, ils dorment le jour et deviennent actifs tôt le matin et en fin d’après-midi. Ici, ils sont moins farouches, ce qui te permettra de les approcher assez facilement.
Je les trouve adorables et très expressifs. Ils restent parfaitement immobiles lorsqu’ils savent qu’on les observe, mais si tu t’approches trop, ils filent à toute vitesse, plongeant directement dans l’eau.
© Tomplanmytrip
Mygale – Megaphobema robustum
Comme dans tes pires cauchemars.
Plusieurs espèces de mygales vivent en Colombie, dont la Megaphobema robustum, également appelée mygale géante de Colombie ou mygale à pattes rouges de Colombie, une espèce endémique de la région.
Son dos est noir avec des reflets orange pâle, tandis que la partie postérieure est également noire, recouverte de poils orange (soies). La majorité de ses pattes, à l’exception du fémur noir, sont d’un orange vif et couvertes de poils orange. Sa taille peut atteindre 15 à 20 cm d’envergure.
La longévité des mygales femelles est impressionnante : elles peuvent vivre entre 10 et 30 ans !
On trouve cette mygale géante dans la forêt tropicale amazonienne, généralement près des troncs d’arbres. Nocturne et terrestre, elle sort de sa cachette au crépuscule et commence à s’activer. Si tu passes une nuit dans la jungle amazonienne, ton guide te la montrera presque à coup sûr lors d’une sortie nocturne.
Je me suis retrouvé face à face avec cette dame poilue juste avant de me coucher dans une cabane en pleine forêt amazonienne… terreur absolue ! Je te garantis que j’étais complètement pétrifié.
La mygale est un animal plutôt timide, il y a donc très peu de risques qu’elle t’attaque. Elle préfèrera s’enfuir. Sourde et très myope, elle se déplace grâce à ses poils hypersensibles qui détectent les vibrations. Son régime alimentaire inclut des criquets, de gros insectes, de petits lézards et même des rongeurs.
En cas de menace, elle peut bondir en avant ou tourner sur elle-même brusquement pour intimider son agresseur.
Si tu en trouves une dans ton logement, appelle ton guide à l’aide. Ou, si tu te sens courageux, pousse la délicatement vers l’extérieur avec ce que tu as sous la main, sans lui faire de mal. Elle coopérera sans trop de résistance.
Petit conseil pour la nuit en pleine jungle : retourne tes bottes sur deux bâtons plantés près de ton hamac avant de dormir. Ça t’évitera des surprises désagréables au réveil. 😉
© Tomplanmytrip
Dauphin de l’Amazone – Inia geoffrensis
Un animal totem de la Colombie.
Le dauphin de l’Amazone, également appelé boto ou dauphin rose, est le plus grand dauphin d’eau douce au monde. Les mâles peuvent atteindre 2,5 mètres de long et peser jusqu’à 185 kg. Son corps robuste mais flexible, sa grande tête en forme de melon et son long bec lui donnent une apparence unique.
Nés gris foncé, les dauphins de l’Amazone deviennent roses en vieillissant, en raison de l’abrasion de leur peau par l’eau. Les mâles sont souvent plus roses, leurs cicatrices provenant des combats pour l’accouplement. Les variations de couleur (rose uni, tacheté) dépendent de la température de l’eau, de sa clarté et de la région géographique.
L’UICN le classe comme espèce en danger. Il est menacé par le braconnage et la contamination au mercure, liée à l’extraction illégale d’or.
Ce dauphin d’eau douce est endémique des réseaux fluviaux et des lacs des bassins de l’Amazone et de l’Orénoque, dans l’est de la Colombie. Il préfère les cours d’eau à mouvement lent.
Dans l’Amazonie, on peut l’observer toute l’année en naviguant sur le fleuve Amazone. Pendant la saison des hautes eaux, il quitte les eaux profondes pour explorer le labyrinthe de cours d’eau dans la forêt inondée. Il est particulièrement facile à voir dans le lac Tarapoto, à seulement 30 minutes en bateau de Puerto Nariño. En saison sèche, dirige-toi vers l’embouchure du Rio Loretoyacu, là où il se jette dans l’Amazone.
J’ai également vu des dauphins roses à Puerto Lopez, dans le Meta (ouest des Llanos), et j’ai nagé avec eux près de San José del Guaviare, à la frontière de l’Amazonie. Le lac Damas del Nare, dans la région centrale du Guaviare, abrite aussi un groupe de dauphins très amicaux et joueurs.
Les dauphins de l’Amazone utilisent un organe d’écholocation pour se repérer et possèdent une bonne vision sous l’eau comme en dehors. Ils remontent à la surface pour respirer toutes les 30 à 110 secondes, voire jusqu’à 4 minutes.
Contrairement aux dauphins marins, le boto a un cou flexible qui lui permet de tourner la tête à 90°, et ses grandes nageoires lui offrent une grande maniabilité, facilitant les mouvements circulaires pour naviguer aisément dans les forêts inondées.
Curieux et joueurs, ils s’approchent souvent des humains. Pour les attirer, coupe le moteur, tape sur la coque du bateau et éclabousse un peu d’eau : ils viendront à coup sûr !
Selon le folklore amazonien, le boto peut se transformer en un jeune homme séduisant pour charmer les filles du village. À Puerto Nariño, une grande statue rose illustre ce dauphin légendaire.
© Tomplanmytrip
Caïman – Melanosuchus & co
Un chasseur silencieux, maître du camouflage.
En Colombie, on trouve principalement trois espèces de caïmans :
Le caïman à lunettes (Caiman crocodilus) : une espèce de taille moyenne (les femelles mesurent environ 1,40 mètre, les mâles jusqu’à 1,80 mètre), avec un dos brun, vert ou gris jaunâtre et un ventre clair. Son nom vient de la crête osseuse située entre ses yeux, qui ressemble à une paire de lunettes.
Le caïman noir (Melanosuchus niger) : le plus grand des crocodiliens d’Amérique, mesurant entre 4 et 5 mètres, c’est le superprédateur de l’Amazonie. Sa peau foncée lui offre un excellent camouflage lors de ses chasses nocturne et aide probablement à absorber la chaleur. Il possède un museau court et étroit, ainsi qu’une crête osseuse au-dessus de ses grands yeux adaptés à la vision nocturne.
Le caïman nain de Cuvier (Paleosuchus palpebrosus) : le plus petit des caïmans, atteignant jusqu’à 1,50 mètre, inoffensif pour l’homme. Les juvéniles sont bruns et s’assombrissent avec l’âge. Il présente une mâchoire inférieure tachetée de brun, un crâne bombé et un museau court, légèrement relevé.
Tu peux observer des caïmans noirs dans l’Amazonie la nuit, près des rives des lacs et des rivières. Ils sont faciles à repérer grâce au reflet de leurs yeux sous le faisceau d’une lampe frontale. J’ai eu la chance de voir un jeune caïman de près, brièvement capturé par mon guide lors d’une sortie nocturne près de l’écolodge Marasha (il l’a bien sûr relâché ensuite !).
Nocturne également, le caïman nain de Cuvier vit dans les bassins de l’Orénoque et de l’Amazone, où il préfère les zones boisées humides ou inondées et les eaux à courant rapide.
Le caïman à lunettes est le crocodilien le plus répandu dans le Nouveau Monde. On le trouve dans les zones humides telles que les prairies, les rivières, et les eaux calmes avec de la végétation flottante qui s’assèchent en saison sèche. Je l’ai souvent aperçu dans les Llanos et autour de La Macarena, dans le Meta.
Les trois espèces de caïmans chassent la nuit. Le caïman noir est le plus redoutable, un prédateur opportuniste qui consomme presque tout ce qui se trouve sur son territoire, y compris des caïmans plus petits comme le caïman nain de Cuvier. Contrairement aux autres, il chasse souvent sur terre, s’appuyant sur son ouïe fine et sa vision exceptionnelle.
Le caïman nain de Cuvier se nourrit de proies plus petites qu’il peut avaler entières. Il joue un rôle écologique crucial en régulant les populations de piranhas. Cette espèce tolère les eaux froides et peut parcourir de longues distances pour trouver des mares temporaires.
Le régime alimentaire du caïman à lunettes varie selon les saisons. Il se nourrit de crustacés, poissons, mollusques, insectes, reptiles, mais aussi de petits mammifères et de plantes. Il adore se prélasser dans la boue au bord des étangs des Llanos.
© Tomplanmytrip
Baleine à bosse – Megaptera novaeangliae
Un géant des mers, chanteur et acrobate.
La baleine à bosse est une espèce de baleine à fanons (plaques qui leur servent de filtre pour se nourrir). Les adultes peuvent mesurer entre 14 et 17 mètres de long et peser jusqu’à 40 tonnes. Son corps est massif, avec un dos noir, un ventre noir et blanc, un rostre effilé, et de longues nageoires pectorales pâles.
Elle tire son nom de la forme de sa courte nageoire dorsale et de la bosse qu’elle forme en plongeant. On la reconnaît également aux tubercules présents sur sa tête.
Particulièrement chassée par l’industrie baleinière, la baleine à bosse a failli disparaître. Aujourd’hui, l’UICN la classe comme une espèce de préoccupation mineure, et sa population est en augmentation.
Les baleines à bosse peuplent les océans et mers du monde entier. Elles restent près de la surface, appréciant à la fois les eaux côtières peu profondes et le large.
Elles se nourrissent de krill (crevettes) et de petits poissons dans les eaux de l’Arctique, puis migrent vers les eaux tropicales et subtropicales pour se reproduire et donner naissance (généralement à un seul petit).
J’ai eu la chance de les observer le long de la côte pacifique de la Colombie entre juillet et octobre. Viens entre juillet et août pour les voir bondir hors de l’eau pendant la saison des amours—un spectacle époustouflant et inoubliable. Sur un petit bateau avec très peu de touristes, tu pourras t’en approcher de près.
Certains guides touristiques utilisent un hydrophone pour capter les mélodies envoûtantes des baleines. J’ai eu la chance de les entendre directement sous l’eau lors d’une sortie de pêche sous-marine avec un local—c’était incroyable.
À certains endroits, tu peux même les observer depuis ton écolodge !
Grande migratrice, vivant seule ou en petits groupes temporaires, la baleine à bosse est une vraie pipelette 😉
Elles communiquent entre elles par de puissants cris, mais aussi via des signaux visuels comme des coups de nageoire caudale, des mouvements rapides et des sauts impressionnants. Je trouve leurs acrobaties particulièrement fascinantes compte tenu de leur taille. C’est à la fois une démonstration de puissance et de grâce incroyable.
La baleine à bosse est une véritable diva—ou plutôt, un ténor ! 😉 Les mâles produisent des chants audibles à des kilomètres, durant entre 4 et 33 minutes, qu’ils répètent. On pense que ces chants sont liés à la reproduction. Il semble qu’ils n’aient qu’un seul morceau dans leur playlist.
© Tomplanmytrip
Coq de roche andin – Rupicola peruvianus
Un oiseau très fier de son beau plumage.
Le coq de roche andin mâle est un oiseau de taille moyenne (30 cm), facilement reconnaissable grâce à son impressionnante crête en forme de disque faite de plumes orange vif, encadrée par deux yeux ronds. Cette couleur éclatante descend sur sa poitrine comme un bouclier, contrastant avec le noir profond de ses ailes et de sa queue. Quelques plumes sur son dos sont gris-blanc. Les femelles, quant à elles, arborent un plumage brun plus terne et une crête beaucoup moins marquée.
Je trouve qu’il a un air fier, légèrement comique—presque punk, surtout vu de profil.
Le coq de roche andin est classé comme espèce de préoccupation mineure sur la Liste Rouge de l’UICN, bien que sa population soit en déclin.
Ce magnifique oiseau vit dans les forêts de nuages des Andes, au Venezuela, en Colombie, en Équateur, au Pérou et en Bolivie. Il préfère les zones humides des environnements forestiers, souvent dans des ravins ou le long de ruisseaux boisés en régions montagneuses (entre 500 et 2 400 mètres). Il construit son nid sur des parois rocheuses.
Plutôt timide, le coq de roche andin est discret et pas toujours facile à repérer dans la nature. Avec un peu de chance, tu pourrais en apercevoir un près de San José del Guaviare.
J’ai eu l’occasion d’observer de magnifiques spécimens de près à Jardín, dans le département d’Antioquia, à la Reserva Natural Jardín de Rocas, juste à la sortie du village.
Les coqs de roche andins que j’ai observés se tenaient bien droits, la poitrine bombée, perchés au milieu du feuillage à environ 4 à 6 mètres du sol, agrippant fermement les branches grâce à leurs serres jaune-orange bien développées. Ils sont très habiles pour voler à travers le sous-bois.
Ce n’est pas un oiseau chanteur. Il émet des cris lorsqu’il est effrayé, et surtout pendant la saison des amours, qui se caractérise par des danses nuptiales pour attirer les femelles et des duels entre mâles, ponctués de claquements de bec et de cris rauques. En dehors de la période de reproduction, c’est un animal solitaire.
Principalement frugivore, le coq de roche andin joue un rôle crucial dans l’écosystème local en contribuant à la dispersion et à la germination des graines.
© Tomplanmytrip
Toucan à bec caréné – Ramphastos sulfuratus
Un oiseau espiègle aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Appartenant à la famille des toucans et originaire d’Amérique latine, le toucan à bec caréné mesure en moyenne 50 cm de long et est absolument magnifique !
Son plumage est principalement noir, avec des joues bordées d’une fine ligne rouge et d’un jaune vif qui descend jusqu’à sa poitrine. Son croupion est rouge, et ses pattes arborent un bleu turquoise éclatant. Ce qui le distingue vraiment, c’est son grand bec en forme de banane, paré des couleurs de l’arc-en-ciel—une véritable merveille de la nature ! Composé d’un matériau spongieux, il est beaucoup plus léger qu’il n’y paraît. Les mâles et les femelles arborent le même bec flamboyant.
Le toucan à bec caréné est classé comme espèce quasi menacée sur la Liste Rouge de l’UICN, avec des populations en déclin.
Le toucan à bec caréné est présent du sud du Mexique jusqu’au Venezuela et à la Colombie. Il vit dans les jungles tropicales et subtropicales, les mangroves et les forêts tropicales de plaine, jusqu’à 1 900 mètres d’altitude. Son régime alimentaire varié comprend des fruits, des insectes et des lézards.
En Colombie, on trouve des toucans à bec caréné dans la région des Caraïbes, notamment dans la Sierra Nevada de Santa Marta et sur la péninsule de la Guajira. Ce sont des animaux diurnes.
Personnellement, j’ai observé des toucans dans la forêt tropicale sèche derrière Rincón del Mar sur la côte caraïbe, et j’ai été réveillé par leurs appels au cœur de la jungle amazonienne.
Les toucans à bec caréné sont très sociables et vivent en groupes de six à douze individus. Ils passent leurs journées dans la canopée, utilisant leurs pattes à orteils opposables pour sauter aisément de branche en branche. En vol, ils déploient largement leurs ailes et tendent leur grand bec vers l’avant, comme pour tirer leur corps.
Ces oiseaux joueurs s’amusent à faire des « duels de bec » ou à se lancer des fruits, comme s’ils jouaient à la balle. Leurs cris ressemblent à des coassements de grenouille.
La nuit, ils se rassemblent dans des trous dans les arbres. Plusieurs toucans peuvent partager la même cavité, se positionnant de manière unique pour économiser de l’espace.
Les toucans à bec caréné peuvent parfois se montrer un peu agressifs envers d’autres oiseaux frugivores, pour défendre leur territoire.
© Tomplanmytrip
Ara rouge – Ara macao
Un bavard coloré.
L’ara rouge est un grand perroquet originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Il mesure en moyenne 85 cm, dont la moitié est constituée par ses longues plumes formant la queue. Sa longévité peut atteindre l’impressionnant âge de 80 ans.
Son plumage est d’une coloration éclatante, dominée par le rouge écarlate, avec de magnifiques touches de bleu clair, bleu foncé et jaune. Ses joues et son bec sont blancs. Il existe peu de différence entre les mâles et les femelles. La seule manière de distinguer un adulte (yeux jaune clair) d’un juvénile est la couleur des yeux, jaune clair pour l’adulte et yeux foncés pur le juvénile.
En raison des menaces pesant sur son habitat, l’ara rouge est classé comme espèce de préoccupation mineure sur la Liste Rouge de l’UICN, sa population est en déclin.
L’ara rouge habite les forêts tropicales humides et sèches ainsi que les mangroves des Amériques, depuis l’est du Mexique jusqu’à l’Amazonie. On le trouve surtout dans les zones de plaine (entre 0 et 500 mètres).
Tu peux l’observer dans les Llanos et en Amazonie.
Je les ai souvent vus dans des réserves ou des écolodges, comme à Marasha en Amazonie, où une femelle a élu domicile depuis plusieurs années. Ce sont souvent des oiseaux sauvés du trafic illégal d’oiseaux.
L’ara rouge est maintenu en captivité depuis des siècles partout dans le monde, notamment en Amérique. Dans certaines régions, des initiatives de réintroduction contribuent à assurer sa survie.
L’ara rouge est un oiseau diurne que l’on aperçoit souvent en couples ou en bandes, notamment au crépuscule lorsqu’ils se rassemblent pour dormir dans des cavités d’arbres.
Ces oiseaux sont très expressifs, que ce soit par leur langage corporel ou leurs vocalisations. Ils sont également extrêmement agiles avec leurs pattes, surtout la gauche, qu’ils utilisent pour manipuler leur nourriture ou saisir des objets.
Les aras rouges sont monogames et fidèles. La femelle que j’ai rencontrée à Marasha est arrivée avec son compagnon, qui a mystérieusement disparu. Depuis, elle vit seule.
Ils peuvent parfois se montrer un peu agressifs. L’un d’eux m’a pincé la cheville à Puerto Nariño, et un autre semblait prendre un malin plaisir à frôler la tête d’Aleja dans une réserve du Casanare—imagine sa frayeur ! 😉
© Tomplanmytrip
Oropendola huppé – Psarocolius decumanus
Un astucieux bâtisseur de nid.
L’oropendola (ou cassique) huppé est un oiseau tropical des Amériques. Les mâles adultes arborent un plumage majoritairement noir, un croupion brun-châtain, une queue jaune vif, et deux plumes centrales sombres. Ils possèdent également une longue crête étroite difficile à repérer, un long bec pâle jaune-blanchâtre et des yeux bleus perçants. Les femelles ressemblent aux mâles, mais elles sont plus petites, leur plumage est plus terne, et elles n’ont pas de crête.
Les mâles mesurent en moyenne 46 cm, tandis que les femelles atteignent environ 37 cm.
Le cassique huppé est classé comme espèce de préoccupation mineure sur la Liste Rouge de l’UICN.
le cassique huppé est largement réparti du sud de l’Amérique centrale au nord de l’Argentine. En Colombie, on le trouve principalement dans les basses terres à l’est des Andes, bien qu’il puisse être observé jusqu’à 2 600 mètres d’altitude. Il habite les lisières de forêts et les clairières.
J’en ai vu près du village de Jardín (Antioquia), et lors d’une randonnée dans la forêt environnante, j’ai pu observer leurs nids très caractéristiques, suspendus aux arbres au-dessus d’une impressionnante cascade.
Je les ai également repérés à San Martín (Amazonie) et j’ai assisté à une scène où deux d’entre eux se disputaient une branche pour compléter leur nid.
L’oropendole, surnommé « mochilero » (de mochila – sac à dos), doit ce nom à la forme distinctive de son nid, qui dissuade les prédateurs. Imagine une poche en forme de gourde, habilement tissée à partir de fibres végétales et suspendue aux branches supérieures, balançant en l’air. Certains nids peuvent atteindre jusqu’à 125 cm de longueur. Oiseau colonial, ces nids sont généralement regroupés les uns près des autres.
Le mochilero émet une grande variété de sons, allant de cris rauques et trilles perçants à des bruits ressemblant à des gouttes d’eau qui tombent.
Tu peux le croiser seul ou en petits groupes, se nourrissant d’insectes de grande taille, de fruits, de graines, et parfois de nectar, dans la canopée. Très mobile, il se déplace souvent selon les saisons.
Motmot des Andes – Momotus aequatorialis
Un montagnard peu farouche.
Le motmot des Andes, ou barrenquero, est un oiseau coloré de la famille des passereaux.
Il mesure entre 46 et 48 cm de long, avec un bec noir robuste et une longue queue se terminant par des « raquettes » bleu profond. Son plumage est principalement vert, à l’exception d’une calotte noire sur la tête, bordée d’une couronne de nuances de bleu. Il arbore un masque noir cerclé de bleu, ainsi qu’une tache ou bande noire sur la poitrine.
Actuellement, le motmot des Andes est classé comme espèce de préoccupation mineure sur la Liste Rouge de l’UICN, bien que sa population soit en déclin.
L’habitat du motmot des Andes s’étend le long de la cordillère des Andes, du nord de la Colombie au nord-ouest de la Bolivie. En Colombie, il est présent dans les trois chaînes andines du pays, du nord au sud, à des altitudes comprises entre 1 500 et 3 100 mètres. On peut facilement l’observer dans la région du café.
Oiseau sédentaire, le motmot des Andes privilégie les forêts de montagne humides, particulièrement près des ruisseaux. On le trouve aussi en lisière de forêt, dans les pâturages, les plantations et les forêts secondaires.
Le motmot des Andes reste souvent immobile, ce qui le rend facile à observer lorsqu’il n’est pas caché par la végétation dense. On pense qu’il niche dans des tunnels creusés dans les berges, comme les autres espèces de motmots, bien que cela n’ait pas encore été confirmé par observation.
Je ne le trouve pas du tout timide. À Jardín (Antioquia), l’un d’eux passait souvent du temps avec nous, attiré par les fruits dans le jardin de la cabane que nous avions louée.
Son chant, un son répétitif , une sorte de « boop-oop », est assez monotone.
© Tomplanmytrip
Animaux de Colombie plus difficiles à observer
Avec un peu de patience et de chance, tout est possible 😉
Paresseux – Bradypus variegatus & Choloepus didactylus
Le mammifère le plus lent du monde.
En Colombie, on trouve deux espèces de paresseux : le paresseux à gorge brune, un paresseux à trois doigts mesurant entre 32 et 80 cm, et le paresseux à deux doigts de Linnaeus, également appelé unau, qui mesure entre 60 et 80 cm.
Tous deux ont une fourrure rêche, allant du gris-brun au beige. La fourrure du paresseux de Linnaeus est légèrement plus longue et plus hérissée.
Leur tête est ronde et aplatie, avec un nez retroussé, de grands yeux et de petites oreilles. Leur fourrure abrite des algues microscopiques, ce qui lui donne une teinte verdâtre pendant la saison des pluies, elle devient jaunâtre en saison sèche. Elle sert également d’abri à des champignons et divers insectes, faisant du paresseux un véritable écosystème vivant !
Le paresseux est classé comme espèce de préoccupation mineure sur la Liste Rouge de l’UICN.
Ces deux espèces de paresseux occupent une aire de répartition similaire dans le nord de l’Amérique du Sud, avec le paresseux de Linnaeus s’étendant également vers le nord, en Amérique centrale, et le long de la côte atlantique du Brésil.
Les paresseux préfèrent la canopée des forêts tropicales.
Bien qu’ils passent la majeure partie de leur temps immobiles, les paresseux sont difficiles à repérer. Ils restent perchés dans les arbres, leur fourrure leur assurant un camouflage efficace.
Grâce à mon guide Ticuna en Amazonie, j’ai pu observer plusieurs paresseux dans la jungle, notamment une mère avec son petit accroché à sa fourrure. J’en ai également vu à Rincón del Mar sur la côte caraïbe, ainsi que quelques-uns sur Isla Fuerte, une île de la côte caraïbe occidentale.
Ces maîtres de la lenteur sont des créatures solitaires, passant 15 à 20 heures par jour à dormir. La plupart du temps, ils restent suspendus tête en bas, accrochés aux branches grâce à leurs longues griffes, se déplaçant à l’occasion à une vitesse d’à peine 3 mètres par minute !
Nocturnes de nature, ils deviennent un peu plus actifs en soirée pour se nourrir, mais quittent rarement leur territoire individuel, qui ne s’étend pas au-delà d’un périmètre de 40 mètres autour de leur arbre.
Au sol, ils sont plutôt maladroits et descendent très rarement, généralement une fois par semaine pour déféquer. Par contre, grâce à leurs longs bras, ils sont étonnamment bons nageurs.
© Tomplanmytrip
Tamarin à crête blanche – Saguinus oedipus
Un remarquable acrobate.
Le tamarin à crête blanche (ou pinché à crête blanche ou encore Tamarin à tête de coton) est un petit primate mesurant entre 30 et 40 cm. Il doit son nom à la couronne de longs poils blancs qui entoure son visage et descend jusqu’à son cou, lui donnant des airs de petit lion.
Sa queue, beaucoup plus longue que son corps, lui sert de balancier lorsqu’il se déplace dans les arbres. Son visage noir est recouvert d’un fin duvet, avec des oreilles pointues semblables à celles d’une chauve-souris et des yeux rapprochés encadrés par des sourcils blancs. Son dos est brun, tandis que son ventre et ses jambes sont d’un jaune blanchâtre. Son croupion et l’intérieur de ses cuisses arborent une teinte rouge-orangé.
Le tamarin à crête blanche est l’un des primates les plus menacés d’Amérique du Sud et est classé comme tel par l’UICN.
Le tamarin à crête blanche est endémique du nord-ouest de la Colombie.
Il vit principalement dans les forêts secondaires et en lisière de forêts tropicales, mais il s’aventure parfois dans les forêts tropicales humides, les zones boisées humides, et les savanes sèches épineuses.
Tu pourrais en apercevoir lors d’une visite guidée dans la forêt tropicale sèche près de Cartagena.
Pour être sûr d’en voir, rends-toi au Parque Centenario à Cartagena, où une colonie s’est installée. Les tamarins y sont habitués à la présence humaine et n’hésitent pas à voler de la nourriture dès qu’ils en ont l’occasion.
Le tamarin à crête blanche est très vif et vit en groupes de 3 à 9 individus, parfois plus. Toujours vigilant, il organise des tours de garde et gonfle sa crinière pour alerter le groupe en cas de danger.
Il passe presque toute sa vie dans les arbres et fait preuve d’une agilité impressionnante. Il court le long des branches et effectue des sauts en utilisant ses quatre membres, pouvant atteindre jusqu’à 3 mètres, avec sa longue queue servant de stabilisateur. Comme sa queue n’est pas préhensible, il l’enroule en spirale entre ses jambes pour ne pas être gêné lors de ses déplacements. Grimpeur exceptionnel, il fait parfois penser à un écureuil.
La curiosité naturelle du tamarin à crête blanche peut parfois le rendre vulnérable.
© Tomplanmytrip
Anaconda vert – Eunectes murinus
Un prédateur redoutable au corps puissant et musclé.
L’anaconda vert est une espèce de boa originaire d’Amérique du Sud. C’est le serpent le plus lourd et l’un des plus longs au monde, pouvant atteindre jusqu’à 8,45 mètres de long et peser 220 kg.
Son corps olive et musclé est couvert de grandes taches noires. Il possède un cou épais et une tête effilée, dessinée par des bandes jaune-orange sur les côtés. Ses yeux et ses narines, situés sur le dessus de sa tête, lui permettent de voir et de respirer tout en restant immergé.
Ses mâchoires ne sont pas fusionnées, ce qui lui permet d’avaler des proies plus grosses que sa tête.
L’anaconda vert est classé comme espèce de préoccupation mineure par l’UICN.
L’anaconda vert habite les plaines tropicales d’Amérique latine, principalement dans les bassins des fleuves Amazone et Orénoque, ainsi que dans les vastes plaines orientales du Venezuela et de la Colombie.
Animal nocturne et semi-aquatique, l’anaconda privilégie les plaines, les forêts tropicales, les savanes et les zones d’eau douce peu profonde.
En Colombie, tu peux l’apercevoir dans la région de l’Amazonie et dans les Llanos, notamment dans le Casanare, entre janvier et mars pendant la saison sèche. Il adore se cacher dans la boue et se réchauffer sous le soleil du matin.
L’anaconda est un animal solitaire et, comme tous les boas, il est non venimeux. Il tue par constriction, utilisant sa force colossale pour étouffer des proies telles que rongeurs, oiseaux, cochons, chèvres, capybaras, caïmans, et même d’autres serpents. Il avale ses proies entières et reste ensuite inactif pendant de longues périodes pour digérer.
Avec sa taille imposante, il est bien plus à l’aise dans l’eau que sur terre. L’anaconda passe une grande partie de son temps immergé et peut retenir sa respiration entre 10 et 20 minutes. Il est souvent passif pendant la chaleur de la journée, devenant actif au crépuscule pour chasser. C’est un prédateur redoutable.
Les jeunes anacondas se positionnent sur des branches, se laissant tomber pour capturer et étouffer leurs proies. Les individus plus âgés patrouillent le long des rives ou nagent à moitié immergés, attrapant leurs proies par en dessous et les entraînant sous l’eau.
En résumé, il étouffe ou noie ses victimes !
Grand Fourmilier – Myrmecophaga tridactyla
Plusieurs animaux dans un même corps.
Le grand fourmilier (ou fourmilier géant) est un mammifère originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Mesurant entre 182 et 217 cm de long, il est le plus grand membre de la famille des fourmiliers.
Son corps gris-brun est recouvert d’un épais pelage qui se termine par une queue touffue à la fourrure exceptionnellement longue, lui donnant une apparence encore plus imposante. De larges bandes noires, bordées de blanc, s’étendent de sa gorge à ses épaules. Ses pattes avant, recouvertes de poils blancs, se prolongent par de longues griffes.
La caractéristique la plus remarquable est sa tête, extrêmement allongée et se terminant par un museau tubulaire ressemblant à une trompe d’éléphant, avec une bouche minuscule à l’extrémité. Bien que les mâles soient légèrement plus grands et plus musclés, il est difficile de les distinguer des femelles.
Le grand fourmilier est présent en Amérique centrale et en Amérique du Sud, de Belize et Guatemala jusqu’au nord de l’Argentine.
Cette espèce occupe des habitats variés : forêts tropicales sèches et humides, savanes, prairies ouvertes, plaines inondées et forêts d’altitude.
En Colombie, le Casanare, dans les Llanos, est l’un des meilleurs endroits pour l’observer. Bien qu’il soit généralement actif pendant la journée, il peut devenir nocturne en fonction des conditions climatiques ou de la présence humaine. Pour maximiser tes chances, vise le début de matinée ou la fin de journée.
Cet étrange animal terrestre est également un nageur impressionnant et un mangeur d’insectes, se nourrissant principalement de fourmis et de termites qu’il déloge des troncs ou déterre avec ses griffes. Il capture sa proie grâce à une langue longue et collante.
Pour protéger ses griffes avant, il marche sur ses phalanges, à la manière des gorilles, tandis que ses pattes arrière, dotées de griffes plus courtes, reposent sur les plantes des pieds. Lorsqu’il se déplace, son allure rappelle le balancement de l’ours.
Solitaire et territorial, il parcourt de longues distances. Si deux fourmiliers se croisent, ils peuvent se dresser sur leurs pattes arrière pour se mesurer, utilisant leurs pattes avant pour se saisir et se maintenant en équilibre avec leur queue, à la manière des kangourous.
Les femelles portent leurs petits sur leur dos, et ces derniers émettent des grognements s’ils glissent.
Avec son apparence et ses comportements uniques, le grand fourmilier occupe une place spéciale dans les légendes précolombiennes et les contes traditionnels.
© Tomplanmytrip
Condor des Andes – Vultur gryphus
Un planeur majestueux et infatigable.
Le condor des Andes, membre de la famille des vautours du Nouveau Monde, est le plus grand oiseau terrestre en vol et le plus grand rapace de la planète, avec une envergure atteignant 274 à 320 cm. Il peut vivre plus de 50 ans.
À l’âge adulte, il arbore un plumage noir, un collier de plumes blanches autour du cou et de larges bandes blanches sur les ailes. Sa tête aplati au sommet, et son cou nus, sont de couleur rouge. Les mâles possèdent une crête rouge foncé et des plis de peau lâche autour du cou. Son bec crochu et ses serres émoussées sont adaptées à la marche.
Les femelles sont plus petites, et les juvéniles présentent un plumage gris-brun, avec un collier brun et une tête noire.
Le condor des Andes est une espèce vulnérable selon la Liste Rouge de l’UICN.
L’aire de répartition du condor des Andes suit la chaîne de montagnes des Andes à travers toute l’Amérique du Sud, de la Colombie (y compris la Sierra Nevada de Santa Marta) jusqu’au sud extrême de la Terre de Feu.
Il privilégie les hautes terres ouvertes et non boisées, où il peut facilement repérer les carcasses depuis le ciel. On peut également l’apercevoir occasionnellement au-dessus des plaines, des déserts et des forêts de hêtres australs.
En Colombie, j’ai eu la chance de les observer dans le páramo de Los Nevados, dans les Andes centrales, ainsi qu’au Parc National Puracé, dans le Cauca, au sud-ouest. Chaque jour, vers 10h du matin, les gardes du parc leur donnent de la viande—un spectacle fabuleux !
Le condor des Andes est un charognard, se nourrissant principalement de grandes carcasses, comme celles de bovins, ce qui lui permet de faire un repas copieux et de rester plusieurs jours sans manger. Il peut également voler des œufs ou chasser de petits animaux. Actif pendant la journée, il passe une grande partie de son temps à planer ou à prendre des bains de soleil, ailes largement déployées.
Sa structure sociale est hiérarchique, avec les mâles adultes au sommet. Le condor des Andes forme un lien de couple à vie, séduisant son partenaire par des danses complexes et des manifestations vocales. Il niche sur des corniches difficiles d’accès, où il élève deux petits qui restent avec leurs parents pendant près de deux ans.
La Colombie a fait du condor des Andes son symbole national, et il occupe une place importante dans le folklore et la mythologie andine.
Jaguar – Panthera onca
Un prédateur discret et patient.
Avec son apparence d’énorme chat domestique, le jaguar est le plus grand félin des Amériques et le troisième plus grand au monde. Il est également le plus grand prédateur d’Amérique du Sud.
Son corps est compact, musclé et bas sur pattes, avec une tête large et des mâchoires exceptionnellement puissantes. Il arbore un superbe pelage jaune ou fauve avec des taches noires distinctes sur la tête et le cou et en rosettes sur les flancs et le dos.
Les mâles mesurent entre 140 et 185 cm, tandis que les femelles sont plus petites. Les jaguars vivant dans les forêts ont tendance à être plus petits également, probablement une adaptation à la rareté des grosses proies, et leur pelage est généralement plus sombre.
Le jaguar est classé comme quasi-menacé sur la liste rouge de l’UICN, et sa population montre une tendance à la baisse.
L’aire de répartition du jaguar est vaste et s’étend du Nouveau-Mexique et du sud de l’Arizona jusqu’au nord-est du Brésil et au nord de l’Argentine.
Bien qu’il préfère les forêts tropicales humides et denses des basses terres, il peut également habiter les forêts côtières, les savanes et les marécages. On trouve généralement les jaguars près des rivières, des ruisseaux et des zones humides.
Si tu voyages en Colombie et que tu espères en apercevoir un, je te recommande de visiter la réserve Hato La Aurora dans le département de Casanare, à Los Llanos. Pendant la saison sèche (de décembre à mars), les jaguars peuvent être aperçus près des sources d’eau à l’aube et au crépuscule.
Le jaguar adulte, animal solitaire et territorial, peut partager son territoire avec des femelles mais jamais avec d’autres mâles ! Chasseur redoutable, il est un excellent nageur, utilisant ses puissantes mâchoires pour transporter de lourdes proies dans l’eau. Il est également capable de grimper aux arbres.
Sa technique de chasse repose sur l’embuscade et l’attaque avec un seul coup fatal: une morsure avec écrasement du crâne. Le mot indigène « yajuar » se traduit d’ailleurs par « celui qui tue d’un seul coup ».
Les jaguars chassent des animaux de taille moyenne comme les cerfs, les capybaras et les tapirs. Dans l’eau, il s’attaque aux poissons, aux tortues et aux jeunes caïmans. Pour communiquer, il rugit, grogne et ronronne comme un chat, tandis que ses petits émettent des miaulements et des cris faibles.
Animal totem des peuples indigènes, le jaguar avait une grande importance dans les cultures aztèque et maya.
Ours à lunettes – Tremarctos ornatus
Un bon gros nounours.
L’ours à lunettes, appelé aussi ours andin, est un habitant des Andes en Amérique du Sud occidentale. C’est le seul ours qui subsiste sur le continent.
Même s’il mange occasionnellement de petits animaux (environ 5 % de son régime), ce qui en fait le plus grand carnivore terrestre d’Amérique du Sud, il se nourrit principalement de végétaux, notamment les frailejones, des plantes emblématiques des páramos.
De taille moyenne, le mâle est environ un tiers plus lourd que la femelle, avec un poids allant de 100 à 175 kg. Son pelage varie entre noir, brun et parfois roux. Ses marques claires autour des yeux, qui descendent jusqu’à sa poitrine, sont à l’origine de son nom.
L’ours andin est actuellement répertorié comme espèce vulnérable sur la Liste rouge de l’UICN.
On ne trouve l’ours à lunettes que dans les Andes et leurs contreforts.
Il vit à différentes altitudes (jusqu’à 4 750 m) et dans des habitats variés : forêts de nuages, prairies d’altitude, forêts sèches et déserts arbustifs. Malgré cette diversité, il préfère largement les forêts humides à très humides.
Difficile à repérer, cet animal arboricole se réfugie souvent dans les arbres à la moindre alerte. Les páramos offrent les meilleures chances d’observation. Le Parc national de Chingaza, situé dans le Cundinamarca, est le site le plus connu pour les observations, avec une population stable d’ours. A défaut de le voir, ton guide pourra te montrer des indices comme des empreintes ou des griffures sur les arbres.
L’ours à lunettes n’hiberne pas. Il mène une vie crépusculaire et nocturne, se reposant sous des couvertures végétales durant la journée, surtout dans les milieux secs. Cependant, dans les forêts de nuages andines, il est actif pendant la journée.
Ses griffes puissantes en font un grimpeur exceptionnel, capable d’atteindre des hauteurs de 15 mètres. Il peut même rester plusieurs jours dans un nid perché, qu’il remplit de provisions.
Solitaire, chaque ours dispose d’un territoire de nourrissage qui varie entre la saison sèche et la saison des pluies. Cela dit, il se montre assez sociable avec ses congénères, partageant volontiers les zones de nourrissage quand la nourriture est abondante. Ce « nounours » n’hésite toutefois pas à se défendre s’il se sent menacé—les femelles, en particulier, sont très protectrices envers leurs petits.
© Juan Clavijo
LA COLOMBIE EST UN PAYS MEGADIVERS
Un pays est reconnu comme mégadivers s’il répond à deux critères : il doit compter au moins 5 000 espèces végétales endémiques et inclure des écosystèmes marins sur son territoire. Une espèce est dite endémique lorsqu’elle ne se trouve que dans une zone géographique précise et limitée.
La Colombie a été l’un des premiers pays à être reconnu comme mégadivers par le primatologue Russell Alan Mittermeier, créateur du concept.
La Colombie est considérée comme le pays ayant la plus grande biodiversité par kilomètre carré. Selon le rapport 2023 du Système d’information sur la biodiversité (SIB), elle se classe au quatrième rang mondial des pays les plus biodiversifiés, abritant environ 10 % des espèces mondiales. Elle possède la plus grande diversité d’oiseaux (plus de 20 % des espèces connues), ainsi que d’orchidées et de papillons.
La richesse de la flore et de la faune de la Colombie s’explique par la diversité de ses écosystèmes, allant des montagnes enneigées aux jungles tropicales, en passant par les déserts. Des facteurs comme le climat, la température, l’humidité et la lumière jouent également un rôle clé dans cette abondance.
En octobre 2024, la ville de Cali (dans le département de Valle del Cauca) a accueilli la COP 16, le sommet mondial sur la biodiversité.
CONSEIL DE TOM
Explorer les parcs nationaux de la Colombie que l’on trouve dans chacune de ses régions naturelles est la meilleure façon de découvrir sa faune et sa flore incroyables.
La faune de colombie à travers ses régions
Il y a de nombreux animaux à voir dans chaque région.
côte pacifique
La côte pacifique est un véritable paradis de biodiversité, avec de longues plages bordées de forêts tropicales denses, sillonnées de rivières et de mangroves. La Serranía del Baudó est l’unique chaine montagneuse, et des îles comme Isla Gorgona offrent une flore et une faune exceptionnelles.
Cette région est très pluvieuse, même pendant la « saison sèche », tes explorations seront donc souvent tributaires des conditions météorologiques.
La côte pacifique ravira les ornithologues (environ 800 espèces d’oiseaux), les herpétologistes (grenouilles, y compris plusieurs espèces venimeuses, et tortues) ainsi que les passionnés de cétacés (baleines à bosse et requins-baleines).
Ici, certains représentants de la faune de Colombie sont facile à observer :
- Baleine à bosse.
- Plusieurs espèces de tortues marines.
- De nombreux colibris (Le Colibri de Mitchell – Calliphlox mitchellii).
- Le Basilic vert (Basiliscus plumifrons), un lézard connu pour son habileté à courir sur l’eau.
D’autres, en revanche, sont plus discrets :
- L’aigle Harpie (Harpia harpyja), le plus grand et le plus puissant des rapaces de la forêt tropicale humide.
- L’Oropendola du Baudó (Psarocolius cassini), endémique de la région de la Sierra.
Parmi les espèces endémiques les plus courantes, tu trouveras :
- La grenouille venimeuse dorée ou Kokoï de Colombie (Phyllobates terribilis).
- L’Anole bleu (Anolis gorgonae), un lézard d’un bleu éclatant originaire de l’Isla Gorgona.
CÔTE CARAÏBE
La côte caraïbe colombienne (côtés Est et Ouest) offre une grande variété d’écosystèmes : forêts tropicales sèches (Parc de Tayrona), forêts humides (Trigana), îles coralliennes (archipel du Rosaire), désert (La Guajira), mangroves (Isla Tintipán, Rincón del Mar, La Boquilla) et montagnes (Sierra Nevada de Santa Marta). Cette diversité naturelle exceptionnelle abrite une faune et une flore très riches.
Le climat est généralement chaud toute l’année, avec une saison des pluies (d’avril à octobre) qui peut rendre les randonnées difficiles, voire impossibles, notamment en septembre et octobre à La Guajira. La Côte Caraïbe est une région très prisée des touristes, alors évite la haute saison si tu peux.
Parmi la faune de Colombie que tu peux facilement observer :
- Singes hurleurs.
- Nombreux oiseaux (cormorans, faucons, Martin-pêcheurs) dans les mangroves et les marais de la Ciénaga Grande et autour de Mompox.
- Toucans (dans la Sierra Nevada et Rincón del Mar).
- Tortues marines (le long de la côte ouest).
- Nombreuses espèces de poissons.
Parmi les animaux de Colombie et plus discrets, on trouve :
- Paresseux.
- Le Tamarin à crête blanche, endémique de cette région.
- La Métallure dorée, un colibri endémique et rare, présent uniquement dans le Parc de La Macuira à La Guajira.
Los Llanos
Avec ses vastes plaines inondables et plusieurs réserves naturelles, Los Llanos est, selon moi, la région idéale pour observer la faune en Colombie.
La meilleure période pour un safari est la saison sèche (de décembre à mars), lorsque les animaux se regroupent autour des rares points d’eau restants dans la savane. Il fait très chaud dans cette région, donc le matin tôt ou la fin d’après-midi sont les moments parfaits pour repérer les animaux qui viennent s’abreuver. Beaucoup d’entre eux sont également nocturnes.
Parmi les animaux de Colombie que tu pourras facilement observer :
- Capybaras.
- Caïmans.
- Cerfs.
- Nombreux oiseaux, y compris plusieurs espèces migratrices (autour de la lagune Alta Gracia).
- Plusieurs espèces de singes (hurleur, araignée, laineux, et singe titi).
Tu auras besoin d’un peu plus de chance pour observer :
- Grand fourmiliers.
- Loutres.
- Anacondas.
Il est encore plus difficile d’apercevoir des jaguars.
rÉgion andine
La région des Andes colombiennes offre des paysages à couper le souffle : páramos (un écosystème unique), canyons (Chicamocha), déserts (Tatacoa), lacs (Laguna de Tota), forêts tropicales et forêts de nuages. De nombreux parcs nationaux proposent des sentiers pour explorer la richesse de la flore et de la faune locales.
Avec une grande diversité de climats et des variations de température marquées, il est important de bien préparer ton aventure. Évite les saisons des pluies (avril-mai, septembre-octobre) si tu comptes explorer les páramos.
Parmi la faune de Colombie que tu peux facilement observer dans la région des Andes, on trouve :
- Le Coq de roche andin.
- L’Oropendola huppée.
- Le Motmot des Andes.
- De nombreuses autres espèces d’oiseaux, comme les tangaras, les colibris et les parulines.
D’autres espèces sont plus difficiles à repérer :
- Le Condor des Andes – endémiques des montagnes Andines.
- l’Ours à lunettes, également endémique.
- Le Colibri de Stübel, une espèce en danger.
Les amoureux des plantes seront émerveillés par des espèces endémiques, notamment le frailejón et les magnifiques palmiers à cire de la vallée de Cocora et de Toche (non loin de Salento).
L’AMAZONIE
Une jungle luxuriante traversée par le vaste fleuve Amazone, de grandes plaines et des formations rocheuses uniques font de l’Amazonie un véritable paradis pour les amoureux de la nature.
Si tu prévois une aventure dans cette région, prépare-toi à un climat chaud et humide, à une présence abondante de moustiques—surtout pendant la saison des pluies—et à des hébergements souvent rudimentaires.
La vie en Amazonie suit le rythme du fleuve. Je te recommande de visiter pendant la saison des basses eaux (d’août à octobre) pour maximiser tes chances d’observer la faune.
Certains animaux de Colombie sont assez faciles à observer en Amazonie :
- De nombreuses espèces d’insectes : des mygales et autres araignées comme l’araignée-banane, des sauterelles et des phasmes géants.
- Plusieurs espèces de grenouilles minuscules.
- Toucans.
- Aras.
- Singes endémiques comme le Saimiri, Tamarin, et le Churuco.
- Les dauphins roses d’eau douce, endémiques du fleuve Amazone.
- Des poissons comme le célèbre piranha et le pirarucu, le plus grand poisson d’eau douce, endémique de l’Amazonie.
- Le Hoatzin (Opisthocomus hoazin), un oiseau fascinant.
- Caïmans.
Certains animaux sont plus difficiles à rencontrer :
- Paresseux à deux-doigts.
- Anaconda.
- Aigle Harpie.
- Le discret jaguar.
Si tu es passionné par les plantes, tu seras émerveillé par des espèces emblématiques comme le majestueux arbre Ceiba et le nénuphar géant, tous deux faciles à admirer en Amazonie.
Les Principales Familles d’Animaux en Colombie
Les animaux de Colombie les plus fréquents.
OISEAUX DE COLOMBIE
Environ 2 020 espèces d’oiseaux peuplent les jungles, montagnes et plaines de la Colombie, soit plus de 20 % des espèces d’oiseaux mondiales. Cela fait de la Colombie le pays le plus riche en espèces d’oiseaux au monde, une destination idéale pour les amateurs d’ornithologie.
La Colombie abrite 85 espèces endémiques et 100 espèces menacées. Elle est également un point de passage crucial sur le continent américain pour les espèces migratrices voyageant du nord au sud.
Parmi les espèces les plus emblématiques, on trouve le fameux condor des Andes. Les colibris, avec des dizaines d’espèces, sont également très bien représentés, certains endémiques comme le Colibri à dos noir, le Colibri de Stübel et le Colibri à barbe bleue, tous trois menacés ou en danger.
On peut également citer d’autres espèces bien connues ou emblématiques, comme :
- Le Motmot ou Barranquero.
- l’aigle Harpie.
- Le Quetzal – 13 espèces endémiques.
- Le Cacique ou Oropendola (aussi appellé Mochilero).
- Toucans – plusieurs espèces.
- le Coq de roche andin.
- Les tangaras (petits oiseaux chanteurs) – La Colombie abrite plusieurs espèces, comme le Tangara noir et or et le Tangara à anneau d’or, tous deux endémiques et vulnérables.
Mammifères de colombie
La Colombie abrite environ 450 espèces de mammifères, se classant ainsi parmi les 25 % des pays les plus riches en mammifères terrestres. Les nombreux écosystèmes isolés du pays laissent entrevoir de futures découvertes avec l’avancée des explorations.
Parmi les mammifères les plus connus ou emblématiques, on trouve :
- Les singes – La Colombie abrite plusieurs espèces de singes, notamment le Tamarin à tête de coton, le Singe-araignée à tête noire (une espèce menacée), le Singe hurleur rouge, le Singe laineux ou Churuco, le Singe Titi et le Ouistiti pygmée, le plus petit primate au monde.
- le grand fourmilier.
- la loutre géante – une espèce menacée.
- Le capybara.
- L’ours à lunettes.
- Le jaguar.
Parmi les mammifères marins, on trouve la baleine à bosse et le dauphin rose d’Amazonie (le boto).
D’autres mammifères bien que moins connus vivent en Colombie :
- Le cerf à queue blanche.
- Le tapir des montagnes – une espèce en danger.
- Le Tamandua, appartenant à la même famille que les fourmiliers.
Reptiles de colombie
Avec plus de 580 espèces recensées, la Colombie se classe comme le sixième pays au monde en termes de richesse en reptiles.
Les groupes les plus représentés sont :
- Les caïmans, avec le Caïman noir, le Caïman nain de Cuvier et le Caïman à lunettes.
- Les tortues avec 33 espèces dont 15 sont en danger et 3 sont endémiques. Les plus célèbres sont la tortue verte, la tortue imbriquée et la majestueuse tortue luth.
- Les lézards avec plus de 230 espèces, dont des iguanes, diverses espèces d’anoles comme l’anole bleu, et plusieurs espèces de basilics, notamment le basilic vert.
- Les serpents, environ 300 espèces, dont le célèbre anaconda verte, ainsi que le Boa imperator et le Boa constrictor.
Amphibiens de colombie
La Colombie se distingue par sa diversité exceptionnelle en amphibiens, avec plus de 750 espèces recensées.
On distingue deux groupes particulièrement fascinants :
Les grenouilles de verre (ou grenouilles de Fleischmann), petites grenouilles de 25 mm maximum, reconnaissables à leur abdomen translucide qui dévoile leurs organes internes, y compris le cœur et les intestins. Cette transparence, qui varie en fonction de l’environnement, les rend presque invisibles et leur offre un camouflage efficace. En Colombie, on recense notamment la Grenouille de verre géante de Burrowes, une espèce menacée, et la Grenouille épineuse de Cochran.
L’autre groupe d’amphibiens bien représenté est celui des grenouilles venimeuses qui stockent du venin dans leurs glandes cutanées. La Grenouille venimeuse dorée ou Kokoï de Colombie, endémique de la côte Pacifique, est reconnue comme étant la grenouille la plus toxique au monde. Ses sécrétions étaient utilisées par les tribus indigènes pour empoisonner les fléchettes de sarbacane.
papillons de colombie
Avec près de 3 700 espèces de papillons recensées, la Colombie abrite la plus grande diversité de papillons au monde. On estime que 20 % des papillons de la planète y sont présents, dont plus de 200 espèces endémiques.
Parmi les espèces les plus remarquables on trouve :
- Le Morpho bleu, un papillon majestueux (avec une envergure d’environ 120 mm) dont le dessus des ailes arbore un bleu métallique éclatant. Très prisé des collectionneurs au XXe siècle.
- Le Monarque, un autre grand papillon, reconnaissable à ses ailes orange veinées de motifs noirs. Cette espèce migratrice forme des rassemblements spectaculaires en période de migration.
- Le Caligo, aussi appelé « papillon hibou » en raison des grandes taches rondes en forme d’yeux sur le dessous de ses ailes, rappelant les yeux d’un hibou.
Mes activités préférées de Colombie
Contacte directement les meilleures agences locales pour organiser ces expériences
La Guajira : Cabo de la Vela, Punta Gallinas & parc Macuira 4j
Colombie
4 Jours
1 lieu
Pars pour 4j d'aventure dans le désert de La Guajira entre destinations classiques et inédites.
Voir cette activitéCarthagène : Louer un bateau pour explorer les îles du Rosaire 1j
Colombie
1 Jour
3 lieux
Une sortie en bateau personnalisée aux îles du Rosaire : explore les îles les plus belles et choisis d'éviter les touristes ou de faire la fête avec eux.
Voir cette activitéSanta Marta : Le trek de la Cité Perdue [Ciudad Perdida] 4j
Colombie
4 Jours
1 lieu
Découvre la magie de la Ciudad Perdida et son importance pour les communautés indigènes.
Voir cette activitéLeticia : l'Amazonie depuis un écolodge en pleine jungle, option confort 5j
Colombie
5 Jours
1 lieu
Séjourne dans la forêt la plus importante du monde, découvre ses merveilles et sa diversité.
Voir cette activitéLes Cerros de Mavecure et ses paysages inoubliables 5j
Colombie
5 Jours
2 lieux
Imagine-toi trois énormes collines qui émergent de la terre au milieu d'une vaste plaine de jungle.
Voir cette activitéYopal : Safari dans los Llanos depuis une réserve naturelle 4j
Colombie
4 Jours
3 lieux
Galope à toute vitesse dans les plaines immenses des Llanos à la découverte d'un habitat naturel admirable.
Voir cette activitéCaño Cristales : Admire la fameuse rivière arc-en-ciel, en groupe 4j
Colombie
4 Jours
1 lieu
Imagine-toi le spectacle d'une rivière multicolore qui serpente au milieu de paysages uniques.
Voir cette activitéLos Nevados : Ascension du glacier Nevado Santa Isabel 3J
Colombie
3 Jours
1 lieu
Le combo idéal entre haute et moyenne montagne mêlé à la découverte de nombreux écosystèmes.
Voir cette activitéGuachalito : Observation des baleines et écolodge paisible 4j
Colombie
4 Jours
1 lieu
Imagine-toi observer le ballet des baleines depuis un écolodge perdu sur une plage déserte.
Voir cette activitéVoir plus d’activités ?
Nous testons et sélectionnons les meilleures activités de Colombie spécialement pour nos lecteurs.
En savoir plus sur la Colombie
Choisis une région de Colombie
Côte Caraïbe Ouest
SUIS-NOUS SUR INSTAGRAM !
Tomplanmytrip aide gratuitement les voyageurs à tomber amoureux de la Colombie. Pour nous remercier, utilise nos liens de réservation (Booking, Viator, GetYourGuide) et nos formulaires pour contacter les experts que nous recommandons. Cela nous permet de percevoir une petite commission et de poursuivre cette formidable aventure. Rassure-toi, il n’y a pas de frais supplémentaires.
Tom & Adrien
En savoir plus sur la Colombie ?
Pour découvrir la Colombie dans son ensemble, jetez un œil à notre page spécialement dédiée à ce pays !