Guide de voyage
Santa Marta
Colombie
Chef lieu du département Magdalena, Santa Marta n’a pas un grand intérêt en soi. Mais son aéroport et son positionnement stratégique en font une destination intéressante pour partir explorer la côte caraïbe Est de la Colombie. Elle est la porte d’entrée vers la Sierra Nevada, le parc Tayrona, la Cité Perdue et se situe tout proche des villages palaffitiques de La Cienaga Grande.
Nous explorons la Colombie à la recherche des meilleures agences locales du pays, afin de créer un réseau fiable d’experts et d’obtenir des informations pertinentes et inédites pour chaque destination. Notre objectif ? Te permettre de tomber amoureux de la Colombie en toute simplicité.
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L’ESSENTIEL SUR SANTA MARTA, COLOMBIE
Pour prendre de bonnes décisions rapidement et facilement.
Généralités
Santa Marta est une ville stratégique pour explorer cette partie des Caraïbes.
Santa Marta, capitale du département de Magdalena, se trouve sur la côte caraïbe orientale de la Colombie, au pied de la Sierra Nevada de Santa Marta. Avec 550 000 habitants, c’est la 13e ville de Colombie.
Santa Marta est à 230 km de Cartagena (4h), 105 km de Barranquilla, 35 km de Cienaga Grande, 20 km de Minca (30 min), 40 km de Tayrona (1h) et 80 km de Palomino (2h) et 170 km de Riohacha (3h30).
Santa Marta, fondée en 1525 par Rodrigo de Bastidas, est l’une des plus anciennes villes de Colombie—connu sous le nom de La Perla de America.
Avant l’arrivée des Espagnols, la région était habitée par la culture Tayrona, connue pour son artisanat et son ingénierie avancée, visible dans des sites comme la Ciudad Perdida.
La ville a été un point stratégique durant la colonisation, servant de lien entre les côtes et l’intérieur du pays. Au XVIIe siècle, elle a subi des attaques de pirates et des conflits avec les peuples autochtones. Puis, au XIXe siècle, Santa Marta a joué un rôle clé dans l’exportation de café et de bananes, marquant son importance économique.
Aujourd’hui, Santa Marta est un centre touristique et portuaire important.
Certains voyageurs comparent Santa Marta à une alternative moins chère à Carthagène. Hormis pour le prix, ce n’est pas vrai. Le centre historique de Carthagène est magnifique, celui de Santa Marta ne l’est pas.
Santa Marta a une atmosphère plus décontractée et chaotique, qui se concentre sur quelques secteurs spécifiques de la ville.
Entre toi et moi, je n’ai pas une grande histoire d’amour avec elle. Mais je dois admettre que sa situation entre mer, jungle, marais et montagne lui confère un réel intérêt.
En une journée, tu peux prendre un bateau pour te prélasser sur les superbes plages du parc Tayrona, partir à l’aube observer les oiseaux dans la Sierra Nevada, découvrir les intrigants villages lacustres, vivre au sein d’une communauté indigène et organiser des treks de plusieurs jours dans la jungle—comme l’excursion à la Ciudad Perdida.
Bref, impossible de s’ennuyer.
Décembre à mars : Saison sèche
Santa Marta bénéficie d’un temps agréable avec une brise fraîche. Mi–décembre à février est la haute saison, donc réserve ton hébergement et tes activités, comme le trek de la Ciudad Perdida, à l’avance. En mars, il y a moins de touristes, mais des pluies plus fréquentes. Note que la mer est souvent agitée l’après-midi.
Avril et Mai : Saison des pluies
Il pleut presque tous les jours, mais les averses sont généralement brèves. Les vents diminuent et la mer devient plus calme.
Juin à août : Retour des touristes et du soleil.
De juin à août, les jours de pluie diminuent légèrement. En juin, de nombreux étudiants colombiens sont en vacances, et les touristes étrangers affluent en juillet. Fin juillet, ne manque pas le festival « Fiestas Del Mar« .
Septembre à novembre : Saison des pluies
En septembre, le tourisme décline à nouveau et la saison des pluies commence—cela devient moins sympa de faire des treks (d’ailleurs La Ciudad Perdida ferme en septembre). Octobre est généralement le mois le plus pluvieux, mais les précipitations diminuent en novembre. Les averses quotidiennes sont courantes et la ville s’inonde parfois. Moins de touristes signifient des prix plus avantageux.
Santa Marta elle-même n’a pas d’attrait touristique.
Si tu séjourne ici, c’est pour organiser de superbes excursions à la journée. Cela te permettra d’optimiser au maximum ton voyage et de découvrir plein de choses différentes. Dans ce cas, prévois un séjour d’au moins 3 à 5 jours—cela dépendra de ton budget/jour, car il s’agit d’excursions que tu dois organiser avec des agences locales.
Mais si les excursions ne sont pas ta tasse de thé et que tu préfères dormir dans tous les endroits que tu visites, alors passe ton chemin.
© Tomplanmytrip
QUE FAIRE À SANTA MARTA
La centre-ville n’a rien de passionnant—hormi bars et restaurants.
Je ne suis pas un fan des plages de Santa Marta. Elles ne sont pas très agréables et il y a souvent beaucoup de monde et du bruit.
- Centre ville : Pollué à cause du port. La promenade reste sympa pour la fin de journée.
- El Rodadero : Grande plage très fréquentée, bordée de grands immeubles, à 20 min en taxi du centre.
- Playa Blanca : Baie accessible en bateau depuis El Rodadero. Populaire. 5 minutes en bateau.
- Inca Inca : Plage de « galets » peu connue, accessible à pied depuis El Rodadero—30 minutes de marche.
- Pozos Colorados : Près de l’aéroport, plus calme que El Rodadero. Encore beaucoup d’immeubles. 30 minutes en taxi.
- Playa Grande : C’est la plus belle plage de cette liste, avec un cadre magnifique, mais elle est souvent bondée. 10 min en taxi jusqu’à Taganga + 15 min à pied.
Les plages du parc de Tayrona sont beaucoup plus agréables. Ce sont de longues plages de sable, situées dans des baies isolées entre la mer des Caraïbes et la jungle de la Sierra Nevada. Mais cette fois, c’est l’accès qui est plus compliqué (par terre ou mer), et tu devras payer le droit d’entrée du parc si tu arrives par la terre.
- Bahia Concha : la plage la plus accessible de Tayrona, en voiture (30 min.) ou en bateau. C’est une grande baie où il fait bon se baigner, mais qui est très fréquentée le week-end. Je trouve la plage assez sale.
- Playa Gairaca : Belle plage tranquille et plus sûre pour la baignade, accessible par bateau ou par la route (45min). Excellente plongée avec masque et tuba.
- Playa Neguanje : Belle plage avec quelques restaurants, accessible par bateau ou route de terre (1h) depuis Santa Marta.
- Playa Cristal : Limitée à 350 visiteurs par jour, accessible en bateau depuis Neguanje, Taganga ou Santa Marta (1h). Le cadre est très agréable, mais il y a trop de restaurants, de bateaux et de touristes à mon goût
- Playa Cinto : Idéale pour profiter d’une plage paradisiaque avec peu de touristes (même si elle est de plus en plus connue). Elle est accessible en une 1h bateau depuis Taganga ou Santa Marta. Le snorkeling y est superbe. Tu dois apporter ton eau et ta nourriture. C’est ma plage préférée.
- Playa Cabo San Juan: La plage la plus connue du parc Tayrona, situé à 1h15 en bateau de Taganga. Elle est magnifique mais sera bondée à l’heure oú tu vas arriver. Et tu devras payer l’entrée du parc.
Le centre historique de Santa Marta offre un mélange d’architecture coloniale et républicaine, mais la zone sympa se concentre sur un tout petit secteur (autour de parque de los Novios). Voici quelques points sympa à voir. Pas besoin de prendre de guide.
- Musée de l’Or : Il abrite aujourd’hui une belle collection d’objets et de nombreuses explications sur l’histoire de la région et du pays. C’est gratuit.
- Cathédrale de Santa Marta : La plus ancienne cathédrale de Colombie, où Bolívar fut initialement enterré.
- Quinta de San Pedro Alejandrino : Ancienne sucrerie où Bolívar a passé ses derniers jours, avec une collection historique et un beau jardin botanique. L’entrée inclus un guide en espagnol.
- Mirador de Taganga : Vue imprenable sur ce village de pêcheurs renommé.
C’est l’une des principales raisons pour lesquelles tu voudrais rester à Santa Marta plusieurs jours. J’ai beaucoup apprécié mes plongées dans le parc de Tayrona (grande visibilité, coraux magnifiques) et les prix sont très attractifs—l’un des endroits les moins chers au monde.
Il existe de nombreux centres de plongée à Santa Marta ou à Taganga (10 minutes de route). Choisis bien (ne te base pas uniquement sur le prix), car certains ne respectent pas les normes de sécurité.
Si tu envisage de passer tes certifications de plongée (comme je l’ai fait), je te recommande de rester à Taganga, car tu seras plus proche des sites de plongée et l’atmosphère de vacances de ce village de pêcheurs est très relaxante. Je l’ai fait en passant par le centre de plongée Poséidon.
La visibilité est meilleure de janvier à avril, mais l’eau est plus froide et la mer plus agitée. Toutefois, les conditions restent favorables tout au long de l’année. Note que si le parc Tayrona est fermé, tu ne pourras pas plonger dans ses eaux.
Les sites les plus connus sont :
- Paso del Angel
- El Coro
- Barco Hundido (épave)
- Morrito Largo
- Casa Camargo
- Isla Aguja
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LES ENVIRONS DE SANTA MARTA
Explorer la Sierra Nevada de Santa Marta.
Minca est un village entouré d’une végétation luxuriante et de cascades, à 35 minutes de Santa Marta. Des sites intéressants sont disséminés dans toute la Sierra, il est donc préférable d’avoir un transport privé (4×4) si tu prévois de visiter Minca en une journée.
Attention, il existe des excursions plutôt ennuyeuses qui t’emmènent à la cascade la plus proche et te font passer l’après-midi dans un écolodge avec une belle vue. Ce n’est pas ma tasse de thé.
Profite plutôt de ton excursion à Minca pour visiter une finca de café (ce sera ta seule occasion d’en visiter une si tu restes sur la côte caraïbe) ou une finca de cacao, pars à la recherche de superbes oiseaux (plus de 600 espèces !) et trouve un spot incroyable pour admirer le coucher de soleil dans la mer.
Evite d’y aller le week-end, car c’est très touristique.
Envie de voyager plus lentement? Tu y trouveras de superbes éco-lodges pour y passer 2-3 nuits.
Paso del Mango est également situé dans la Sierra Nevada, mais son accès est plus compliqué (1h en 4×4 ou en moto), moins fréquenté, et donc plus cher.
En plus d’offrir des promenades intéressantes dans différents types d’écosystèmes et des cascades où l’on n’est pas obligé de se baigner avec 50 autres touristes, c’est la Reserva Coaba qui fait toute la différence.
Pendant plus de 20 ans, cette réserve s’est consacrée à la conservation de l’environnement de la Sierra Nevada de Santa Marta. Sur place, on trouve de nombreux animaux sauvés du trafic illégal, ainsi qu’un large éventail d’activités comme la permaculture, les plantes médicinales et la visite du ferme de cacao ! En somme, une journée très agréable.
Tayrona est le parc national le plus connu de Colombie. Tu peux l’explorer sans l’aide d’un guide, en suivant les nombreux sentiers qui serpentent à travers la jungle jusqu’aux belles plages.
C’est très agréable à visiter, mais il faut savoir s’y prendre d’une certaine manière—car sinon il y a trop de monde et c’est pénible.
Et essayer de le faire en une journée à partir de Santa Marta, c’est une grande erreur. Tu seras avec tous les touristes et tu perdras beaucoup de temps en logistique. Bref, il y a de meilleures façons de visiter.
L’observation d’oiseaux à Santa Marta est fascinante grâce à sa diversité de paysages : mer des Caraïbes, forêts sèches, humides et de nuages, et la Sierra Nevada de Santa Marta, la plus haute montagne côtière du monde.
Meilleurs spots :
- Sierra Nevada de Santa Marta : Plus de 600 espèces, idéal pour les passionnés. Endroits comme la réserve El Dorado offrent des observations matinales magiques.
- Minca : Entouré de forêts et de plantations de café, parfait pour débuter avec des espèces comme le Tohi des Santa Marta et le Motmot à bec caréné.
- Sanctuaire de Los Flamencos : Unique pour observer des flamants roses et autres oiseaux aquatiques.
- Parc national Vía Parque Salamanca : Réserve de biosphère UNESCO, abrite des espèces migratoires et locales.
- Cienaga Grande
Conseils :
- Visite en semaine pour éviter la foule, surtout en haute saison.
- Réserve à l’avance pour les visites guidées et les séjours en lodge.
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LES ENVIRONS DE SANTA MARTA
Une journée culturelle ou de détente.
La Marina de Santa Marta est étonnamment bien organisée (par rapport à Cartagena) et proche du centre historique.
De là, tu peux faire une excursion en bateau en groupe pour profiter des différentes plages de Tayrona (sur une lancha, yacht, voilier) ou simplement organiser une petite sortie au coucher du soleil.
Tu peux aussi réserver des bateaux privés, mais les tarifs sont plus chers qu’à Carthagène, et je préfère les îles Rosario à la côte de Tayrona.
C’est une visite qui m’a fascinée. Ces villages de pêcheurs se trouvent en plein milieu de la Cienaga Grande et les maisons sont construites sur pilotis. Par conséquent, tout le monde se déplace en bateau. Ils ont été construits petit à petit, lorsque les pêcheurs se sont rendu compte qu’il était plus intéressant de dormir dans le marais que de revenir à la rame.
L’excursion mène à deux villages lacustres : Buenavista (mon préféré, 800 habitants) et Nueva Venecia (2 700 habitants). Ce sont des villages dont les maisons sont peintes de couleurs vives, avec de magnifiques graffitis. En plus d’en apprendre un peu plus sur la vie quotidienne des habitants, la balade en bateau vers ces villages est un excellent moyen d’observer les nombreux oiseaux qui vivent dans la mangrove.
Je te le recommande 1000 fois !
Le tubing consiste à descendre tranquillement une rivière en posant ses fesses dans une grosse chambre à air gonflée qui sert de bouée.
J’adore le faire sur la rivière Don Diego (1h30 de Santa Marta) car on peut le faire toute l’année et il y a presque toujours des singes hurleurs qui dorment dans les arbres. Et le paysage, avec ces arbres impressionnants, est sublime.
Tu peux combiner cette activité de tubing avec d’autres expériences. L’option la plus classique est de visiter d’abord Taironaka (petit site archéologique + musée sur la culture Tayrona) avant de faire 2 heures de tubing.
Aracataca, village natal de Gabriel García Márquez (prix nobel de littérature), a inspiré son célèbre roman « Cien años de soledad » et le mythique Macondo. La ville regorge de sites liés à l’écrivain, offrant une immersion dans le réalisme magique.
Sites à visiter :
- Casa Museo Gabriel García Márquez : Musée retraçant la vie de Gabo, avec des objets personnels et du mobilier d’époque. Entrée gratuite.
- Casa del Telegrafista : Ancienne maison du père de Gabo, avec des objets anciens et une sculpture d’Úrsula Iguarán. Entrée gratuite.
- Estación del tren : Musée avec une exposition sur la vie de Gabo et l’histoire du village. Entrée gratuite.
- Monumento a Remedios La Bella : Statue de l’un des personnages emblématiques de « Cien años de soledad », près de la station de train.
- L’église San Jose de Aracataca.
Aracataca est à 2h de Santa Marta et il y a fait très chaud. Profites-en pour goûter les spécialités locales comme le Sancocho de gallina criolla.
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Excursions sur plusieurs jours
Les meilleures aventures depuis Santa Marta.
La Cité perdue est le trek le plus connu de Colombie. Je le considère comme un trek de difficulté moyenne (si tu es en bonne forme physique), avec environ 80 km à parcourir dans la jungle. Il y a peu de dénivelé positif par jour (environ 750m sur le tout le trek) et la logistique est bien organisée (camp avec lits, repas chauds à midi et le soir, eau potable). En revanche, ce trek se déroule dans un climat chaud et humide qui peut en surprendre plus d’un, et le chemin est boueux lorsqu’il pleut—ce qui arrive fréquemment.
L’objectif du trek est d’atteindre la Ciudad Perdida (le 3e jour) avant de rebrousser chemin. Ces vestiges sont les anciennes terrasses d’un village habité par les indigènes Taironas. En chemin, quelques explications sur la culture Kogi (descendants des Taironas) sont données, mais le trek n’a pas vraiment pour but de découvrir cette culture—mieux vaut le considérer comme un bonus.
Fréquenté par de nombreux voyageurs, il y a des départs tous les jours depuis Santa Marta et il est obligatoire de passer par une agence certifiée—il y en a 5 en tout et elles vendent toutes des treks au même prix.
L’option la plus classique est de le faire en 4 jours, mais il est aussi possible de le faire en 3 ou 5 jours—c’est le même parcours, c’est juste que l’on marche plus ou moins vite.
C’est une belle façon de découvrir les plaisirs (et les douleurs) d’un trek sur plusieurs jours, mais je trouve désormais le prix un peu élevé par rapport à d’autres treks que l’on peut faire en Colombie.
Le trek de Bunkuany, situé lui aussi dans la Sierra Nevada de Santa Marta, constitue une excellente alternative au trek de la Ciudad Perdida.
L’itinéraire de ce trek commence à Calabazo, avec une randonnée initiale de 10 km à travers la forêt tropicale, jusqu’à la finca La Momposina pour la nuit. Le deuxième jour, une marche de 13 km t’amène à Bunkuany, où tu découvriras des cultures locales et pourras te baigner dans le río Piedra avant de passer la nuit chez les Koguis à Teykú. Le dernier jour est consacré à la visite du village Kogui, avant de retourner à Calabazo.
Le trek de Bunkuany présente plusieurs avantages. Il est moins exigeant physiquement, avec une distance totale de 30 km répartie sur trois jours, ce qui le rend plus accessible pour les aventuriers modérés. L’expérience est également plus authentique, avec des groupes plus petits, limités à 10 personnes, et des nuits passées chez l’habitant, offrant une immersion culturelle plus intéressante. De plus, ce trek est plus économique, rendant l’expérience plus abordable.
Cependant, le site de Bunkuany est moins impressionnant que celui de la Ciudad Perdida.
Contrairement à la Ciudad Perdida ou Bunkuany, il ne s’agit pas vraiment d’un long trek dans la jungle. En revanche, c’est une expérience qui mêle randonnée, vues panoramiques et culture, et c’est ce qui m’a particulièrement séduit.
Il y a plusieurs façons de le faire, soit en partant à pied sans guide depuis Casas Viejas (au-dessus de Minca), soit en faisant appel à une agence depuis Santa Marta. Le but est d’assister au lever du soleil sur la Sierra Nevada enneigée et d’atteindre le sommet du Cerro Kennedy (2900 m).
J’aime particulièrement le circuit de 2 jours proposé par l’experte que nous connaissons à Santa Marta, car elle te fait d’abord visiter une exploitation de café et tu passes la nuit chez une famille du coin. Et elle te fait passer par des chemins autres que la route principale—qui est plutôt large et ennuyante.
Quatre communautés indigènes descendantes des Taironas vivent dans la Sierra Nevada. Il s’agit des Wiwa, des Kogui, des Arhuaco et des Kankuamo.
Plusieurs agences proposent des excursions d’une journée au départ de Santa Marta ou de Palomino, afin de pouvoir discuter avec eux et d’en apprendre un peu plus sur leur culture.
Mais je préfère de loin y passer une nuit.
En effet, il s’agit de villages assez isolés, ce qui implique pas mal de transport et de marche. Et comme les habitants sont plutôt réservés, il faut du temps (et un bon guide) pour créer des interactions.
C’est pourquoi je préfère une expérience de deux jours. Cela permet de participer davantage aux tâches quotidiennes (trapiche, agriculture, artisanat) et de mieux comprendre leur relation avec la nature.
La Guajira, territoire des indigènes Wayuu, est un désert situé à l’extrémité nord de la côte caraïbe. Ces paysages magnifiques aux couleurs contrastées, entre le bleu de la mer et les orangées des plages et des falaises, attire de nombreux voyageurs en quête d’aventure.
Les meilleurs circuits partent de Riohacha tôt le matin. Si tu souhaites partir de Santa Marta, tu devras donc prendre un taxi très tôt le matin (vers 3 ou 4 heures du matin) pour te rendre au point de départ. L’agence peut s’en charger.
L’inconvénient de partir de Santa Marta est que tu passeras beaucoup de temps dans les transports (le taxi pour aller à Riohacha + les heures de jeep pour aller sur les différents sites dans le désert).
Bref, si c’est possible, je recommande plutôt de partir de Palomino, Dibulla ou tout simplement Riohacha.
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OÙ DORMIR À SANTA MARTA
Les meilleurs quartiers et hôtels de Santa Marta.
Le centre historique est mon quartier de prédilection si je dois dormir à Santa Marta. Il n’est pas particulièrement impressionnant, mais il y a de beaux bâtiments coloniaux et tous les bars, restaurants et musées sont concentrés dans la même zone, ce qui permet de s’y promener à pied. Le petit terminal de bus pour Palomino ou Minca se trouve même à proximité, de même que la marina pour une excursion en bateau.
Les boutiques-hôtels et les auberges de jeunesse constituent le principal attrait de ce quartier :
- Masaya et Viajero : deux auberges de jeunesse branchées.
- Casa Carolina et Casa Gaitana : Hôtels boutiques offrant un excellent rapport qualité/prix.
- Cactus Boutique : pour un appartement très confortable.
- Don Pepe : L’hôtel le plus haut de gamme de Santa Marta
Le Rodadero est un quartier plutôt apprécié des Américains et des Colombiens, car on y trouve de nombreux appartements et hôtels modernes le long d’une grande plage, à la manière de South Beach à Miami.
C’est une option intéressante si tu envisages de rester plusieurs semaines, mais moi je ne suis pas fan.
La plage est bondée de touristes et de vendeurs, il n’est pas agréable de marcher le long de ces grandes avenues et tu seras à 15 minutes en voiture du centre historique.
Le seul avantage, c’est que tu peux trouver plus facilement des logements économiques.
- Hostal Magdalena& Akela Gaira Hotel: excellent rapport qualité/prix.
- Hotel Mandalas: pour encore plus de comfort.
- L’apartement parfait en bord de mer.
C’est la banlieue chic de Santa Marta, une sorte de Rodadero mais en mieux car il y a moins de bruit et moins de monde sur les plages.
On y trouve les resorts all-inclusive ainsi de beaux appartements modernes et l’aéroport est à deux pas. En revanche, il n’y a pas vraiment de bars et de restaurants dans le quartier, tu devras donc manger soit à ton hôtel, soit faire un loooong trajet en taxi (30 min) jusqu’au centre historique pour sortir le soir.
- Casa Verano est le parfait hôtel boutique.
- Irotama Resort est le mieux rénové (les autres sont plutôt vieillots).
- Playa del Ritmo pour rencontrer d’autres voyageurs.
- Casa Mediterranea et Casa Ines pour séjourner chez des hôtes charmants.
Taganga est un petit village côtier situé à 5 minutes de route de Santa Marta. Il a été à la mode pendant de nombreuses années, puis est tombé en disgrâce auprès des voyageurs en raison de préoccupations liées à la sécurité—il parait que c’est de nouveau tranquille désormais. L’atmosphère de vacances est agréable, mais l’esthétique n’est pas au rendez-vous—les ruelles sont jonchées de nids-de-poule et de cailloux.
Séjourner à Taganga est un choix intéressant si tu souhaites passer tes certifications de plongée ou profiter d’un hébergement avec une vue imprenable sur la mer.
Le centre du village est assez bruyant le week-end avec les bars, il est donc de s’éloigner un peu à ce moment-là.
Mes hébergements préférés :
- Hostal Palohe Taganga pour rencontrer d’autres voyageurs.
- Ocean Lovers Apartamentos pour plonger ou travailler en ligne
- Casa Tara pour dormir à bas prix
- Vito Hotel Boutique pour la vue
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OÙ sortir À SANTA MARTA
Les meilleurs bars et clubs de Santa Marta.
Santa Marta est une ville balnéaire animée, notamment en termes de bars et de restaurants. Comme dans le reste de la Colombie, les meilleurs jours pour sortir sont du jeudi soir au samedi soir, surtout si c’est le milieu ou la fin du mois, car c’est le jour de la paie.
Il y a deux endroits où l’on peut profiter de la vie nocturne à Santa Marta :
- Autour du Parque de los Novios (centre historique) : C’est le coin où il y a le plus de bars et de restaurants, surtout si tu remontes la Carrera 3. Musique forte de tous les côtés, beaucoup de touristes, bref, c’est les vacances. Cela me rappelle un peu Getsemani à Carthagène. On peut se promener de bar en bar —tant qu’il y a du monde dans les ruelles.
- Rodadero : C’est un quartier où les Colombiens aiment bien sortir. Certains sirotent leur bouteille de rhum sur la plage avant de sortir dans une boîte de nuit —avec un son hyper fort.
À Santa Marta, le soleil se couche dans la mer, et je dois avouer que c’est toujours un spectacle très agréable que j’essaie de ne pas manquer.
Il est tout à fait possible de le regarder depuis la promenade, une bière à la main. Mais si tu cherches un plan avec un peu plus d’ambiance, j’ai 3 options :
- El Viajero : Il s’agit d’une grande auberge de jeunesse dotée d’une immense terrasse avec bar et piscine. Le personnel organise régulièrement des activités (idéales pour rencontrer d’autres personnes) et les prix sont abordables. Par contre, tu ne verras pas la fin du coucher de soleil.
- Caribbean Team : Situé juste à côté de la marina. Bons cocktails et bonne musique. Le petit plan parfait.
- BK : si tu souhaites une soirée un peu plus chic. La vue est imbattable : on se trouve en hauteur, avec vue sur la baie de Rodadero (sympa de nuit) et sur le coucher de soleil. Et il y a parfois de la musique live. En revanche, ce n’est pas le meilleur endroit pour manger.
Même dans les bars, les costeños sortent généralement tard, surtout s’il s’agit de bars dansants.
- La Puerta : c’est mon bar préféré de Santa Marta, qui passe un peu de tout (salsa, reggaeton, merengue, champeta). La décoration est plutôt cool et il y a un espace pour danser. La clientèle est très locale, et a 30ans +.
- Crab’s Bar : où tu peux passer la soirée à écouter de la musique rock. Même le décor est rock and roll. Prix raisonnables, mais j’ai eu très froid avec leur climatisation.
- El Mono Rojo : un mélange de La Puerta et du Crab’s Bar.
- La Brisa Loca : C’est l’endroit où l’on fait la fête jusque tard dans la nuit. Il s’agit d’un immense rooftop situé au-dessus d’une auberge de jeunesse et il y a deux ambiances différentes—style reggaeton et electro. L’entrée est payante.
- Rodadero et Taganga : il peut y avoir de grosses fêtes le week-end, mais c’est souvent au petit bonheur la chance.
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OÙ manger À SANTA MARTA
Les meilleurs cafés et restaurants Santa Marta.
- LamArt : idéal pour manger un ceviche et des pâtes artisanales. Ils proposent également un délicieux menu du jour.
- Créole Mar y Café : un restaurant un peu à l’écart pour éviter de payer le tarif « touriste ». Ils servent des plats délicieux qui me rappellent ceux préparés par mes beaux-parents. De grandes portions, fraîchement cuisinées. Parfait pour le menu du jour.
- Mañe Cayon : parfait pour manger une cazuela les pieds dans le sable. Par contre, j’ai dû patienter très longtemps pour être servi.
- Mompox Cafe & Bistro : Ce restaurant s’inspire de la cuisine de Mompox et du reste de la côte caribéenne. Les plats sont pleins de saveurs et le service est impeccable. Tu peux y aller les yeux fermés.
- Lulo Café Bar : l’endroit idéal pour se réconcilier avec les arepas— en tout cas, ça a marché pour moi.
- La Muzzería : pour un Cayeye traditionnel—une purée de bananes vertes, gratinée avec du parmesan et une touche de suero.
- Serena Tropical Bistro : un restaurant bien décoré avec de belles vues sur la marina, parfait pour un cocktail au coucher du soleil suivi d’un repas savoureux.
- Guasimo : un restaurant haut de gamme avec un chef qui aime travailler avec des produits locaux pour réaliser des plats originaux.
- Ikaro Cafe : l’endroit idéal pour traîner si tu as un petit creux. Très bon petit-déjeuners et plats végétariens.
- Vivolo Café : le meilleur café de Santa Marta que j’ai trouvé et il est possible de réserver des expériences.
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se rendre à santa marta
En bus ou avion.
L’aéroport international Simón Bolívar est situé dans le quartier de Bello Horizonte, à l’extérieur de la ville. J’adore arriver à Santa Marta parce que l’avion atterrit au bord de la mer. Le trajet en taxi jusqu’au centre historique de Santa Marta dure environ 30 minutes. Les transports en commun mettent plutôt une heure.
Le seul vol international est celui de Panama City. Il existe toutefois des vols directs depuis plusieurs villes colombiennes : Bogota, Medellin, Cali et Pereira.
Les compagnies aériennes comprennent Avianca, Latam, Jetsmart, Wingo et Clicair.
Le terminal se trouve sur la Troncal del Caribe (la seule route principale de cette partie de la côte caraïbe). Il se trouve à environ 10 minutes en taxi du centre-ville. En cas de fortes pluies, cette partie de la ville est inondée et devient un véritable chaos (pas de taxis et d’énormes embouteillages).
Tu y arriveras ici si tu prends les bus classiques longue distance depuis les principales villes du pays (Cartagena, Medellin, Bogota, Bucaramanga, Riohacha, Barranquilla).
C’est le meilleur plan si tu viens de Barranquilla ou de Cartagena, car les départs et les arrivées sont plus proches des centres-villes et il y a moins d’arrêts. Les deux agences qui opèrent ce service sont Marsol et Berlinastur. Les départs ont lieu toutes les 20 minutes et il n’est pas possible de réserver à l’avance.
Le seul bémol est qu’il y a peu de place pour les bagages ou les jambes—ne viens pas avec ta grosse valise à roulette.
Les départs pour Tayrona (1h), Palomino (2h) et Minca (40 min) se font depuis le Mercado Publico (dans le centre ville). Ils ont lieu toutes les 30 minutes, de 6h à 18h—sauf pour Minca où le service s’arrête à 16h30.
Je ne trouve pas cela très pratique sur la côte caraïbe car il n’y a qu’une seule route, il est donc assez facile de se déplacer en bus. Puis, les costeños aiment bien rouler au style Mario Kart, ce qui est plus inquiétant.
Si tu comptes t’aventurer dans la Sierra Nevada, tu devras engager un chauffeur expérimenté avec sa jeep, car de nombreuses pistes sont en très mauvais état — la route de Minca est en revanche très bonne.
Localiza est l’agence de location que je recommande en Colombie.
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se DÉPLACER à santa marta
Comme Forrest Gump.
Les taxis de Santa Marta ont un compteur, mais presque personne ne l’utilise. Pense donc à confirmer le prix de la course avant de monter, car les chauffeurs de Santa Marta sont des petits coquins.
Je prends généralement des taxis pour Taganga, Bahia Concha, le terminal et l’aéroport. Tu peux aussi le prendre directement pour Minca ou Tayrona si tu veux gagner un peu de temps et de confort.
En ce qui concerne les applications, je recommande Hey Taxi, qui fonctionne bien à Santa Marta. Il y a aussi InDrive et Uber.
Le centre historique de la ville est très petit. En moins de dix minutes, on peut aller d’un bout à l’autre de la ville.
Une option plutôt effrayante, mais parfois on n’a pas le choix—lorsqu’il pleut et qu’il faut absolument prendre l’avion par exemple. Bien sûr, il est impossible de les utiliser si tu as une valise.
La marina se trouve à côté du centre historique. De là, des bateaux partent pour visiter les plages environnantes.
Attention, la houle est forte de décembre à avril, or certains locaux n’hésitent pas à faire monter de nombreux touristes sur de petites embarcations pour se rendre au parc Tayrona. Il est préférable de faire appel à une bonne agence recommandée par d’autres voyageurs (comme nous).
© Tomplanmytrip
SÉCURITÉ à santa marta
Sois vigilant.
Le centre-ville de Santa Marta est proche d’un quartier peu recommandable, et il est préférable de ne pas trop s’éloigner de la zone touristique le soir—Calle 15 à Calle 22 et Carrera 1 à Carrera 5, où il y a souvent beaucoup de monde.
Dans tous les cas, fais attention à tes affaires.
Il y a eu quelques histoires d’insécurité en 2015 (trafic de drogue, vols) mais cela semble s’être calmé—selon les locaux.
Ne le prends pas. Plusieurs histoires de vol.
© Tomplanmytrip
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